Chapitre 3 : Le serment du père Mathew. Religion et abstinence

Les premières formes du combat contre la drogue s’inventent au sein du monde anglo-saxon. Là s’élaborent les modèles d’intervention originels, au fil du XIXe siècle, dans l’hésitation et le tâtonnement. Il nous faut définir ce terme de « modèle d’intervention » : nous désignons ainsi toute volonté sociale explicite de changer les consommations, dites « nocives », de groupes plus ou moins larges, à la condition qu’une telle action repose sur une analyse de ces consommations, et sur un diagnostic initial. Sitôt le problème des « drogues » soulevé, telle ou telle force sociale pro-clame hautement sa volonté d’agir et revendique de façon explicite ou implicite un tel modèle. Rien n’est plus aisé à proclamer. Rien n’est plus difficile à mettre en œuvre. Nous allons le constater en explorant le premier de ces modèles, l’abstinence. Élaboré il y a plus de cent ans, il conserve toute son actualité.

L’abstinence et les teetotalistes

La simplicité apparente du modèle abstinent fait son succès. Certaines personnes absorbent des produits nocifs ? Fort bien. C’est qu’elles sont faibles, influençables, mal conseillées, mal éduquées. Exhortons-les à arrêter ! Si elles se restreignent d’elles-mêmes, le combat est évidemment gagné. Approche militante et optimiste, qui croit mettre fin aux prises d’alcool, ou à d’autres vices, par les seules vertus de la morale et de l’exhortation. À l’horizon de ce discours, la fin de la drogue : délaissées de tous, dépouillées de tout prestige, les consommations perverses s’éteindront… Inusable utopie. Lorsque le 14 septembre 1986, Nancy Reagan donne le coup d’envoi de sa campagne « Just say no ! », reprise peu ou prou, dans des termes proches, par nombre de pays occidentaux, elle s’inscrit dans un schéma simple que nous pré-sente déjà l’Angleterre du siècle classique.

Avant de retrouver les drogues de pauvres, faisons un détour par l’alcool, et par les ligues de tempérance naissantes. En 1840, l’Irlande chrétienne guerroie contre ses alcooliques, avec la dernière énergie. Le travail est herculéen, car les buveurs sont légion. L’alcool pénètre tous les milieux, n’épargne personne. Chez les nobles et chez les bourgeois, refuser de s’enivrer chez son hôte est une offense grave, qu’on règle le soir à coups de poing et le lendemain sur le pré. Après le souper, les femmes quittent la pièce principale, le maître de maison donne deux tours de clef à la porte de son logis, et les hommes entament en riant une longue nuit de beuverie. Pour commencer, quelques verres de vin d’Oporto, selon l’expression d’alors, puis du sherry, et du vin de Bordeaux ; enfin le punch et le whisky… Les joyeux compagnons glissent sous la table et finissent la nuit ronflant côte à côte, écroulés sur le parquet. Chez les pauvres, couverts de haillons et crevant de faim, l’alcool va aussi bon train. Sur les marchés, aucun accord ne se conclut sans un petit verre, ou, quand il n’y a pas de verre, sans une rasade de gin versée dans une coquille d’oeuf ; l’alcool avive des querelles sanglantes, réglées à coups de pierre et de canne plombée. Quelles que soient les exagérations de ce tableau, légué par les apôtres de l’abstinence, il n’en reste pas moins que l’ivrognerie, dans l’imagerie d’alors, marque l’Irlande d’un sceau indélébile d’avilissement ; c’est une lèpre, clame-t-on de tous côtés, une lèpre que les émigrants emportent avec eux en Amérique.

Un mouvement gagne alors l’Angleterre. Plus que tout autre, il a marqué les approches de la toxicomanie : celui des abstinents, qui jurent devant Dieu de ne plus jamais toucher à une seule goutte d’alcool. On les baptise d’un nom dérisoire, les teetotalistes. Et pourquoi donc ? Selon une des versions que rapporte la petite histoire, dans la ville manufacturière et hautement alcoolisée de Birmingham, les réunions publiques contre l’abus d’alcool s’étaient multipliées. Au beau milieu de l’une d’elles, un forgeron se lamentait, et demeurait sceptique quant aux effets du Gin Act de 1736 : « A la place du gin, je bois maintenant de l’ ale et du porter. Et je m’enivre tout comme avant. Alors, je m’engage à renoncer à toute boisson alcoolisée… » Le malheureux n’était pas seulement alcoolique ; il bégayait. Il prononça : I am a t-t-totaler (de totaler : « totalement abstinent »). Les noms de teetotalisme, et de teetotalistes restèrent. Les quakers, d’ailleurs, le revendiqueront hautement 1 : « Les gens des classes supérieures résistent. Il faut vaincre leur répugnance. Que chacun d’entre vous, quand il en rencontre, profite de la moindre occasion pour exalter les avantages du teetotalisme… Que les riches, les nobles, les ministres, la Reine elle-même deviennent teetotalistes, l’égal des pauvres ! »

En Irlande, le plus efficace propagateur du teetotalisme ne fut pas un protestant, mais un catholique, le père Theobald Mathew. Cet ecclésiastique eut une étrange carrière. Avocat modéré de la tempérance et de la modération, il n’enthousiasme pas grand monde et n’obtient que des résultats maigrelets. Sa fréquentation des quakers radicalise-t-elle ses positions ? Les relations entre l’Irlande et la Couronne font que les catholiques d’alors nient énergiquement toute influence protestante sur le père Mathew. La question reste en suspens… Toujours est-il que, désormais, l’instar des quakers, il prêche vigoureusement une stricte abstinence. Et les colères froides de cet homme doux et calme oeuvrent son succès…

Les abstinents complètent en général le « just say no » par des techniques plus élaborées, telles que fournir des modes de vie alternatifs, ou offrir des stratégies de changement. Le génie du père Mathew est de proposer un rituel qui permet aux fidèles de mettre en scène leur renoncement. Deux jours par semaine, il se déplace dans les campagnes, ou accueille chez lui ceux qui veulent prêter le « serment de la tempérance ». L’ivrogne, ou celui qui veut lutter simplement contre l’ivrognerie, s’avance devant l’ecclésiastique, se met genoux et prononce ces mots : « Je promets de m’abstenir de boissons fermentées et de faire mon possible pour engager mon prochain renoncer au vice de l’intempérance. »
Le père Mathew trace alors un signe de croix sur le front de l’homme et réplique : « Que Dieu vous donne la force de tenir votre promesse ; si la tentation vous prend, dites-lui qu’aucun homme ne me tente, car je porte sur le corps le signe de Jésus. »
Ce serment remporte un succès fantastique. Les Irlandais déferlent de tout le pays pour le prêter, frappant toute heure du jour et de la nuit l’huis de la petite maison du père. Et lui d’arrêter immédiatement son repas ou ses activités, pour s’occuper de son « client >> : « Je ne puis le renvoyer. Peut-être ne reviendra-t-il pas demain 2… »

Theobald Mathew se démène, parcourt l’Irlande en tous sens, crée des ligues de tempérance, multiplie les réunions. Dans cha-que ville, dans le moindre village, il défile la tête de ses troupes, conduisant les fanfares. A Dublin même, il tient une assemblée face à l’octroi, juste devant les douaniers qui prélèvent leur dîme sur l’alcool. Sur cette place, en un jour, dix mille personnes s’engagent à ne plus boire, et donc à ne plus payer cet impôt. Et il y a autant de jureurs les jours qui suivent.

Le rituel d’abandon est complété d’un dispositif de suivi, dirait-on aujourd’hui. Les abstentionnistes ouvrent des salles de loisirs qui, espèrent-ils, tireront les ouvriers hors de leurs tavernes. Dans ces clubs, on consulte les ouvrages édifiants de petites bibliothèques, on feuillette la presse du mouvement : le Freeman, le Pilot… A la place d’honneur rayonne la médaille du père : son profil sur une face, sur l’autre l’Agneau, avec une devise qui invite à se mettre sous la bannière de l’abstinence : In hoc signo vincis. On s’y réunit pour danser et chanter, pour boire aussi ; mais seulement les « cordiaux de la tempérance » : de l’eau, de la limonade ou du gingembre. Cette dernière mesure n’est pas d’ordre symbolique. Elle est utile et efficace : à cette époque, les points d’eau sont rares, les fontaines clairsemées, les trajets souvent longs et pénibles. Lorsque la soif vous tenaille, où aller ? Au cabaret du coin, boire ce qu’on y trouve. Et si l’on ne trouve que de l’alcool, on boit de l’alcool…

Tout comme les quakers, le père Mathew contribue à asseoir un style militant et énergique de lutte contre l’alcool : entrer à minuit dans les estaminets, briser les tonneaux de bière, apostropher rudement les buveurs, en leur rappelant les souffrances qu’ils font endurer à leurs femmes et à leurs enfants… Souvent, on ne retient des zélateurs de l’abstinence que cette propagande musclée. Même chez ceux qui s’en réclament. La pensée des origines est plus subtile. Le père Mathew deviendra d’ailleurs, quelques années plus tard, l’un des chefs charismatiques de l’abstinence américaine : il avait suivi dans le Nouveau Monde ses compatriotes chassés d’Irlande par la famine. Son talent propagandiste donne toute sa mesure : dans les temples protestants comme dans les églises catholiques, on s’écrase à ses sermons. Couronnement de sa carrière et reconnaissance suprême, il est invité à prononcer un discours devant le Sénat… Son action influa sans doute sur les mesures interdisant le commerce des boissons alcooliques, que certains États comme le Maine prirent dès 1846, et qui allaient se multiplier dans la Confédération.

L’alcool du pauvre et l’haleine du catholique

On décrit généralement comme victorieux le combat du père Mathew. Sans doute. En 1838, les statistiques royales enregistrent une consommation de 14 966 342 gallons d’alcool. Après l’action du père, en 1841, il n’y en a plus que 6485443. L’Irlande, dit-on, par sa régénération morale, amorce une régénération politique. Dans sa ville de Cork, aujourd’hui encore, on admire une statue érigée à la gloire de Theobald Mathew, cet Archange vainqueur du dragon de l’intempérance ».

Seulement voilà… Une boutade court dorénavant l’Europe. Comment reconnaître la religion des paysans irlandais ? A leur haleine. Elle sent l’alcool ? Ce sont des protestants. Si elle fleure l’éther, vous avez affaire à des catholiques. Des paysans avaient bel et bien renoncé à l’alcool ; mais, encouragés par des prescriptions médicales fort magnanimes, ils s’étaient mis à l’éther.

Pour les gens de ce siècle, l’éther est déjà une vieille connaissance. Préparé pour la première fois vers 1540, par un alchimiste, Valerius Cordus, il est bientôt baptisé liqueur de Frobenius », du nom d’un autre alchimiste. Tout comme l’opium, tout au long de l’époque classique, il joue le rôle étourdissant de remède-orchestre : il est souverain « contre les vomissements spasmodiques, les coliques nerveuses, l’hystérie, l’asthme, et en général toutes les névroses », sans compter les fièvres typhoïdes et le hoquet. Il combat l’ivresse, « qu’il fait cesser comme par enchantement » ; administré en lavement, il guérit les coliques néphrétiques. Enfin « la vapeur qui s’en dégage continuellement est employée pour irriter la surface pituitaire dans les cas de syncope », lit-on en 1830 3. On le déguste par petits verres, le mêlant parfois à l’alcool. Telle est la composition de la célèbre « liqueur d’Hoffman », vendue avec des prétentions médicinales, et qui, par les intoxications qu’elle a provoquées, demeure de sinistre mémoire.

Mais on en connaît déjà des usages moins innocents… On le boit, lorsqu’on se sent fatigué, ou mal en point ; ou pour se sentir bien, blotti dans cet espace intermédiaire entre la médication et le plaisir où l’on trouve déjà l’alcool et l’opium des pauvres. Afin d’atténuer les inévitables brûlures d’estomac — comme pour empêcher les pertes de sensation dues aux éructations ! —, on avale par-dessus de grands verres d’eau. Désormais, dans l’Irlande de 1840, la même odeur entêtante plane sur les rassemblements humains, marchés, wagons de chemins de fer… Hommes, femmes, enfants, tous empestent l’éther. Les quantités ingurgitées nous étonnent aujourd’hui ; certains, en quelques heures, en absorbent trois ou quatre rasades, soit près d’un demi-litre. Bien-tôt, le buveur d’éther irlandais chausse les souliers de l’alcoolique irlandais : querelleur, menteur, irritable… Avec d’autres risques médicaux. L’ivresse éthérique, dit-on, conduit l’anémie, aux attaques cardiaques, ou au suicide. De graves débats s’élèvent alors : le clergé a-t-il rendu un véritable service aux Irlandais en les détournant de l’alcool, et en les poussant vers l’éther ?

Des épidémies d’éthéromanie populaire, en Irlande ou ailleurs, perdurent tout au long du siècle. On signale l’éther en Norvège, comme boisson des jours de fête. En Russie également, chez les populations rurales pauvres. En Galicie, des familles entières, apathiques, abruties, gavées d’éther, « n’ont plus le pouvoir de penser ». Et en Allemagne : dans la seule année 1897, et dans la seule ville de Memel, on en vend 8 580 litres. Les jours de marché, .des hommes et des femmes titubent, de-ci, de-là. Une voiture passe-t-elle au triple galop, les chevaux fouettés grands coups par des personnages bruyants ? On peut être certain, dit Lewin, que le véhicule laisse dans son sillage une puanteur d’éther 4

Nous avons la l’un des premiers et l’un des plus beaux exemples de ce que les sociologues ont appelé des « effets pervers » : comment la mise en ceuvre honnête et appliquée de volontés positives produit, par le simple jeu de leurs combinaisons, des résultats désastreux, qui vont l’encontre des buts recherchés… Le champ de la lutte contre les toxicomanies est particulièrement fertile en effets de cet ordre. Que s’était-il passé ? Apparemment, la politique d’abstinence l’égard de l’alcool avait rencontré un succès certain, ne serait-ce que pour des raisons polémiques : ne plus payer de taxes aux Anglais. Mais cette privation avait provoqué un simple déplacement des consommations. Ne buvons plus d’alcool, jetons-nous sur l’éther… Ce mécanisme social de transfert était accompagné d’un changement des fonctions de l’éther : la boisson récréative l’emportait sur le médicament.

Drogue et religion

Avec le père Mathew et son serment, un mode d’intervention intégralement traversé par la religion et la morale se met en place. L’alcool est au premier chef concerné, mais il n’est qu’une substance parmi d’autres : les fondements mêmes de la plupart des luttes ultérieures contre les poisons de l’esprit sont jetés. Dorénavant, en Occident, l’abstinence représente une sorte de cadre premier, une référence essentielle de l’intervention contre les toxicomanies. Des modèles plus réfléchis apparaîtront plus tard, les uns invoquant la loi et la prohibition, d’autres la médecine et la lutte contre l’épidémie, d’autres encore la réglementation publique et le progrès social… Ils se juxtaposent à cette approche radicalement religieuse et se contentent parfois de l’infléchir. Pourchasser la drogue, c’est engager une lutte mystique. Tel est, du moins, le cadre récurrent avec lequel il nous faudra sans cesse composer.

Les racines de cette union sont profondes et multiples. L’une d’elles tient à la religiosité anglo-saxonne, qui marque, plus que toute autre, les luttes contre l’alcool. Si les idées politiques et révolutionnaires de la France du XVIIIe siècle ne rencontrent que peu ?écho en Angleterre, c’est que la religion occupe la place royale. Elle est l’objet de débats incessants, le support d’activités frénétiques. Comme celle de l’apôtre anglais du méthodisme, John Wesley, dont l’action infatigable devrait figurer sur le livre des records : en cinquante-cinq ans, il prononce 40 000 sermons et franchit 325 000 kilomètres. Les classes inférieures sont uniment méthodistes ou quakers. Les classes supérieures, anglicanes, sont périodiquement saisies par un renouveau évangélique. La religion structure toute la vie sociale : le Parlement, au début du xixe siècle, ne se réunit pas le lundi, pour éviter que les députés ne se déplacent le jour du Seigneur. Tocqueville s’étonne de l’omniprésence de la croyance en Amérique : le Nouveau Monde a hérité de ces théologies sévères et de ces débats constants.

Les drogues s’attaquent sans doute à des points sensibles de la religiosité anglo-saxonne, préoccupée par les notions de péché et de grâce : elles mettent en jeu le rapport à son corps, et le contrôle de soi. La substance a partie liée avec la damnation : elle fait sortir de soi et provoque une irrémédiable chute. La perception des produits s’intrique donc à des thèmes religieux. De même les remèdes, qui reposent sur l’efficacité de la propagande, le renouveau de l’éthique et l’appel vibrant à la volonté : « Tout être humain tient son Salut entre ses mains », clament les prédicateurs de la Nouvelle Jérusalem, qui exigent un gigantesque élan de réforme morale. Et qui l’organisent au quotidien, avec des tracts, des brochures, des libelles, des réunions publiques, des sociétés d’entraide et des groupes de convertis. Toute une technologie à laquelle il sera périodiquement fait appel, dans le combat contre les toxicomanies.

A l’orée du XIXe siècle, nous assistons aux premiers pas de cette alliance féconde entre drogue et religion. Les apôtres de la drogue sont les premiers créer des mythes de révélation. Les vocables de « fées » ou d’ « idoles », appliquées aux substances, prolifèrent sous la plume des décadents de la fin du siècle. Dans les années soixante, les ecclésiastiques de la contre-culture veulent voir Dieu en face, ou chantent les substances de l’extase, qui « font les yeux ouverts » et ménagent l’accès une Vérité que les profanes ignoreront jamais. A l’inverse, les paladins de l’exorcisme se bardent d’éthique et de métaphysique : de Becker 5 à Szasz 6, la démonstration en a été souvent faite. Dans les ouvrages destinés au grand public, dans les feuilletons diffusés par la télévision, dans les ana-lyses de certains experts, la dérive religieuse est constante, comme naturelle. Celui qui touche la drogue ? Il est irrémédiablement perdu. Dès la première prise du produit, c’est la chute. Briser le piège ? C’est s’affronter au Démon. Il faut faire appel quelque exorciste chevronné, qui prend en main le sort du possédé, ou qui l’on remet celui de son enfant…

Est-il besoin de le préciser ? Dans ces conditions, ceux qui veulent désenchanter et laïciser les politiques de lutte se lancent dans une entreprise bien ardue.

image dragon domestique

Notes

3. Le serment du père Mathew. Religion et abstinence

1. JORNS A., 1931, « The Quakers as Pioneers in Social Work, cité par YOUNG A.F. et ASHTON E.T., in British Social Work in the Nineteenth Century, I.L.S., collection fondée par K. Mannheim, Routledge and Kegan Paul.
2. DEMBROWSKI C., «La lutte menée contre l’alcool en Irlande », La Revue des Deux Mondes, 14. volume, 1846.
3. MILNE, EDWARDS et VAVASSEUR, 1831, Manuel de matière médicale, Librairie de Crochard.
4. LEWIN, 1924, op. cit.
5. BECKER Howard S., 1963,Outsi der, The Free Press of Glencoe, New York; trad. franç., 1985, A.M. Métaillié, Paris.
6. SZASZ Thomas, 1974, Ceremonial Chemistry, Anchor Press, Doubleday, New York; trad. franç., 1976,Les Rituels de la drogue, Payot, Paris.

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