Hommage à Béatrice STAMBUL (collectif)

Béatrice s’en est allée, et avec elle sa débordante énergie qui la caractérisait tant. Certain.e.s la connaissait comme présidente du Bus 31/32 ou d’Asud Mars Say Yeah, d’autres comme déléguée de Médecins du monde ou présidente de l’Association française pour la réduction des risques, d’autres encore comme vice-présidente du conseil de surveillance de l’AP-HM. Pour nous toutes et tous enfin, comme une amie.

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SWAPS / La réduction des risques est-elle de gauche ou de droite ?

Réduction des risques (RdR) et réformisme en matière de drogues sont-ils à ranger dans l’escarcelle du « progressisme » sociétal de la gauche ou bien les fruits d’un humanisme libéral de droite porté par l’initiative courageuse de quelques femmes ? Trente années de zigzags institutionnels, coupés d’alternances ne rendent pas cette lecture facile, mais il est possible de commenter une chronologie politique dont les principaux faits d’armes sont connus.  

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MUCEM – Exposition et Livre : « VIH/sida. L’épidémie n’est pas finie »

Ce livre articule une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits relatifs à la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a  l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est pas finie.

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Extrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues

La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.

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« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)

« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.

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Les archives des femmes en lutte

Note de lecture de Philippe Artières : « Le bus des femmes, livre collectif, ce sont les archives d’un agencement réussi entre des acteurs et des chercheurs, les traces de ce qui apparaît à trente ans de distance comme un petit miracle que seul le contexte de la lutte contre le sida a été capable de produire, les écrits d’une subjectivation improbable…»

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Covid-19 / démocratie en santé : « On a oublié ce qui a fait le succès de la réduction des risques et de la lutte contre le VIH / Sida »

Ce qui a fait le succès de la RDR et de la lutte contre le VIH/sida a été oublié. Et on le voit bien dans la gestion de l’actuelle pandémie au Covid-19.

Le gouvernement appelle à se responsabiliser mais cela ressemble plus à une injonction ou une leçon de morale en traitant la population comme des enfants indisciplinés ! Il invoque l’autorité médicale comme justification mais tout en restant autoritaire sur la gestion. On applique des sanctions sans jamais mettre à disposition tous les outils de prévention. Ce qui est exactement le contraire d’une responsabilisation individuelle et collective.

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Revue Esprit / Note de lecture : Le bus des femmes. Prostituées, histoire d’une mobilisation d’Anne Coppel, avec Malika Amaouche et Lydia Braggiotti

Ce livre s’appréhende comme un précieux document d’archives. Après un retour d’Anne Coppel sur l’histoire et les coulisses de cette mobilisation méconnue, il donne à lire dix-sept des lettres rédigées par les prostituées, décryptées par les chargées du projet.

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De la pandémie du sida à celle du Covid-19 : entretien avec Anne Coppel

Après six semaines de confinement, l’entretien conduit pour la Société Louise-Michel par Philippe Valls, apporte sur la situation actuelle un éclairage inédit : quels enseignements peut-on tirer des actions qui ont permis de revoir les croyances collectives sur lesquelles était fondé le système de soins concernant les toxicomanes et les victimes du sida ? 

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Prostitution : la longue marche de la conquête des droits

En 1990 à Paris, en pleine épidémie de sida, des prostitué·e·s se mobilisent et interpellent les pouvoirs publics à travers la rédaction de cahiers qui, pour la première fois, revendiquent des droits pour les travailleur·se·s du sexe. C’est le point de départ d’une recherche-action dont les enseignements sont toujours d’actualité. À la difficulté d’affirmer des droits égaux se superpose un cadre législatif répressif qui continue de mettre en danger les prostitué·e·s en refusant de les entendre.

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FRANCE 24 / Anne Coppel : « Jamais les travailleurs du sexe n’ont été dans une situation aussi grave »

Il y a trente ans, la sociologue Anne Coppel participait à la création du Bus des femmes, association qui vient en aide aux prostituées. Trente ans après l’urgence des années sida, la situation des travailleurs du sexe a-t-elle changé ? La criminalisation des clients est-elle une réponse adéquate ? Qu’est-ce que notre regard sur la prostitution dit de notre société ? Entretien avec Pauline PACCARD, France 24.

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Elliot IMBERT / « Stéribox® story »

Anne Coppel revient avec Elliot Imbert sur l’histoire du premier kit français d’injection à moindre risques.

« J’ai connu Elliot Imbert en 1989. Médecin généraliste au centre de santé municipal d’Ivry, il faisait alors la tournée des pharmaciens de sa ville en leur demandant de donner un message et un tampon d’alcool en délivrant des seringues. Il faisait partie de ceux qui ont spontanément fait de la réduction des risques avant même d’avoir les mots pour le dire. Une histoire exemplaire, celle du Stéribox® , commence. »

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