Les perceptions des drogues et des problèmes qui y sont associés sont biaisées en faveur d’une représentation androcentrée et cis-hétéronomée. Ces représentations sont partagées et parfois amplifiées par les politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, les pratiques ordinaires de la police ou encore les professionnel·le·s en charge de la prévention et de la réduction des risques. Traversant plusieurs contextes sociaux, une diversité de lieux et de villes, ce livre contribue à rendre visibles les pratiques, leurs significations ainsi que les luttes et rapports sociaux de pouvoir qui les accompagnent.
Cliquer pour continuer la lectureCatégorie : Sélection d’articles par dates
TOUS LES THÈMES
Revue The Conversation / « Interpellations pour trafic et usages de drogue : comment se fabrique le “ délit de sale gueule ” », de Sarah Perrin
Le profilage policier fait régulièrement l’actualité en France et à l’international, notamment après le décès de George Floyd le 25 mai 2020 aux États-Unis suivi du mouvement Black Lives Matter. En 2021, l’État français a été attaqué et condamné pour faute lourde après « les contrôles d’identité au faciès de trois lycéens » effectués en 2017 par des policiers dans une gare parisienne. La même année, six ONG françaises et internationales ont saisi pour la première fois le Conseil d’État sur la question des contrôles au faciès.
Cliquer pour continuer la lectureBlog / Le Temps.ch : Vincent Girard, un psychiatre s’en va-t-en paix ?
Vincent Girard est psychiatre et chercheur. Enfant, il voulait être vétérinaire jusqu’à ce qu’à sa rencontre avec une petite fille autiste. Déçu par la psychiatrie, il a initié plusieurs expériences de terrain pour aider les patient.e.s à aller mieux.
Cliquer pour continuer la lectureSWAPS / La réduction des risques est-elle de gauche ou de droite ?
Réduction des risques (RdR) et réformisme en matière de drogues sont-ils à ranger dans l’escarcelle du « progressisme » sociétal de la gauche ou bien les fruits d’un humanisme libéral de droite porté par l’initiative courageuse de quelques femmes ? Trente années de zigzags institutionnels, coupés d’alternances ne rendent pas cette lecture facile, mais il est possible de commenter une chronologie politique dont les principaux faits d’armes sont connus.
Cliquer pour continuer la lectureLibération / Chronique : « Guerre à l’Ukraine, guerre à la drogue »
Dès 2014, le pouvoir russe écrivait le scénario de la mise à mort des usagers de drogue en démantelant les programmes de traitements de substitution. Il s’agit de traiter désormais les Ukrainiens (et une partie des Russes) comme des « Narkoman ».
Cliquer pour continuer la lectureLIVRE (dir. coll.) – Séminaires EHESS : « Vivre avec les drogues »
Vivre avec les drogues, apprendre à les connaître, maîtriser leurs usages. Tel est le fil rouge de cet ouvrage collectif, issu de séminaires tenus à l’EHESS. Depuis cent ans, les politiques publiques en matière de drogues sont fondées sur la prohibition. Pourtant, la légalisation des drogues est aujourd’hui en marche, ailleurs qu’en France. Dès lors, réfléchir à un nouveau cadre pour la production, la distribution et la consommation de ces substances s’avère nécessaire.
Cliquer pour continuer la lecture
VIDÉO / DÉBAT / Tambour Battant : Dépénaliser des drogues, pénaliser l’alcool ?
C’est le thème abordé dans Tambour Battant, une émission avec Antoine Spire et Patrick Tudoret. Il vous est proposé un échange entre : Marie-Pierre SAMITIER et Olivier DOUBRE (co-auteur avec Anne Coppel de « Drogues, sortir de l’impasse ». Ils traitent de la pression des lobbies du vin pour empêcher la pénalisation de la consommation d’alcool. Ils évoquent également le bench drinking qui est plus dangereux que certaines drogues, drogues dont on pourrait dépénaliser l’usage au moins pour les adultes.
Cliquer pour continuer la lectureMUCEM – Exposition et Livre : « VIH/sida. L’épidémie n’est pas finie »
Ce livre articule une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits relatifs à la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est pas finie.
Cliquer pour continuer la lectureInstitut Montaigne / 3 questions à Ruth DREIFFUS : Face à l’échec des politiques de gestion des drogues, quelle stratégie ?
Madame Ruth DREIFFUS, ancienne Présidente de la Confédération Suisse, membre de la Commission globale de politique en matière de drogues et présidente de la Commission consultative genevoise en matière d’addictions, apporte un éclairage nouveau et dresse des pistes d’action pour une politique de gestion des drogues qui renoue efficacité et humanité.
Cliquer pour continuer la lectureRevue de littérature / Christian Sueur – ATHS : Évolution historique et place du concept de psychothérapie dans les thérapies psychédéliques.
« Nous allons, dans une revue de la littérature sur la médecine psychédélique, tenter de repérer les concepts intégrés dans la sémantique employée dans cette littérature, et l’évolution de la notion de psychothérapie, au cours de l’histoire. (…) »
Extrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues
La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.
Cliquer pour continuer la lectureEHESP / Dossier documentaire : Démocratie en santé et Participation de l’usager
Ce dossier propose des ressources documentaires (ouvrages, rapports, articles, actes de congrès…) sur la place de l’usager que ce soit au niveau de la prise en charge de la maladie, de la construction des politiques de santé, ou bien encore, du fonctionnement des institutions sanitaires, sociales et médico-sociales. Afin de compléter cette bibliographie, d’autres ressources (sites internet, communiqués de presse, lettres d’information…) sont présentées en fin de dossier.
Cliquer pour continuer la lecture« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)
« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.
Cliquer pour continuer la lectureLes archives des femmes en lutte
Note de lecture de Philippe Artières : « Le bus des femmes, livre collectif, ce sont les archives d’un agencement réussi entre des acteurs et des chercheurs, les traces de ce qui apparaît à trente ans de distance comme un petit miracle que seul le contexte de la lutte contre le sida a été capable de produire, les écrits d’une subjectivation improbable…»
Cliquer pour continuer la lectureCovid-19 / démocratie en santé : « On a oublié ce qui a fait le succès de la réduction des risques et de la lutte contre le VIH / Sida »
Ce qui a fait le succès de la RDR et de la lutte contre le VIH/sida a été oublié. Et on le voit bien dans la gestion de l’actuelle pandémie au Covid-19.
Le gouvernement appelle à se responsabiliser mais cela ressemble plus à une injonction ou une leçon de morale en traitant la population comme des enfants indisciplinés ! Il invoque l’autorité médicale comme justification mais tout en restant autoritaire sur la gestion. On applique des sanctions sans jamais mettre à disposition tous les outils de prévention. Ce qui est exactement le contraire d’une responsabilisation individuelle et collective.
Cliquer pour continuer la lecture