D’un univers à l’autre, les drogues de passage

Article publié dans Asud Journal, N°52. « Génétique, races… Le dossier qui “gène” » « Pourquoi n’y a-t-il rien d’écrit, aucun chiffre sur les “enfants de la 2ème génération” et les drogues ?  »  Cette question m’a été posée en 1994 par Tim Boekhout, un Hollandais  qui avait interviewé aussi bien des soignants que des policiers ou […]

Cliquer pour continuer la lecture

Lettre & soutiens : ASUD s’adresse aux pouvoirs publics sur la base du nouveau rapport de la Commission Globale

Lettre d’ASUD aux responsables politiques accompagnant la sortie du rapport « La guerre aux drogues face au VIH/sida. Comment la criminalisation de l’usage de drogues aggrave la pandémie mondiale », de la Commission globale pour la politique des drogues. Soutenue par une trentaine de représentants de la société civile).

Cliquer pour continuer la lecture

Préface / Livre : Drogues store – dictionnaire (Arnaud Aubron)

Un dictionnaire est une entreprise ambitieuse : il faut d’abord recenser toutes les histoires qui voyagent avec les drogues – et il y en a ! Des histoires que tout le monde connaît, des histoires que l’on ne sait pas que l’on connaît parce qu’elles voyagent toutes seules, dans la bouffée du joint ; des histoires secrètes ou tombées dans l’oubli – et des mensonges fabriqués de toutes pièces, pour nous faire peur…

Cliquer pour continuer la lecture

Réfléchir à une autre politique des drogues

Tribunes / Libération Le débat s’ouvre, enfin ! Et pourtant, en 2007, l’adoption de la politique de tolérance zéro en matière de drogue n’a pas suscité le moindre débat et nul ne s’interroge sur ses résultats. Les usagers de cannabis payent le prix fort de la politique du chiffre tandis que la réduction des moyens policiers […]

Cliquer pour continuer la lecture

Drogues et médicalisation – Entre expertise et demande sociale

Texte publié dans Multitudes, n°44, printemps 2011. « Le peuple méprisé est bientôt méprisable. Estimez-le, il s’élèvera ». Alain L’expertise collective de l’INSERM vient de rendre son verdict : la politique de Réduction des risques a obtenu des résultats incontestables, comme l’avait déjà prouvé l’évaluation nationale de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire). C’est ce […]

Cliquer pour continuer la lecture

Médecine contre justice : le face-à-face instauré par la loi de 1970

Revue SWAPS, Analyse, n°60, 3e trimestre 2010 La loi de 1970 a institué un partenariat ambigu entre justice et santé, qui a oscillé au fil du temps entre recherche de consensus, malentendus et confiscation du débat au nom de la « guerre à la drogue ». Il s’agit aujourd’hui d’abandonner la recherche d’un illusoire consensus pour la […]

Cliquer pour continuer la lecture

Cannabis : les effets ballons de la politique française

Terra Nova, Note Par Olivier Poulain, et Anne Coppel, Mario Lap, Victor Ippécourt.

Introduction :

NOTE
Le débat sur la politique du cannabis a été récemment relancé par Daniel Vaillant. L’ancien Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui député maire du XVIIIe arrondissement de Paris, a obtenu auprès du groupe socialiste de l’Assemblée nationale l’ouverture d’un groupe de travail sur le sujet. Cette réflexion s’inscrit dans une révision plus globale des politiques publiques, qui a notamment lieu aux Etats-Unis, au Portugal, aux Pays-Bas ou en République Tchèque. L’hebdomadaire anglais The Economist consacrait au sujet un dossier complet au printemps dernier.
Pourtant, de nombreuses voix de gauche s’inquiètent en considérant que le simple fait de rouvrir ce débat pourrait avoir des conséquences très dommageables dans l’opinion. Les socialistes restent traumatisés par la campagne présidentielle de 2002 sur laquelle les commentateurs s’accordent à dire qu’ils furent en partie défaits sur le terrain de la sécurité. D’où la crainte que des positions visant à “dépénaliser”, “légaliser” ou “décriminaliser” la consommation de cette drogue ne soient instrumentalisées par la droite dans un procès en irresponsabilité.

Cliquer pour continuer la lecture

Position de l’IHRA : Qu’est-ce que la réduction des risques et des méfaits ?

Cette courte déclaration de l’IHRA définie les principales caractéristiques de la réduction des méfaits. Elle est conçue afin d’être applicable à toutes les drogues psychoactives incluant également les médicaments prescrits, les drogues contrôlées l’alcool et le tabac. Les méthodes d’intervention en réduction des méfaits peuvent varier d’une substance à l’autre.

Cliquer pour continuer la lecture

[Drogues : sept ans d’hiver]

Entretien avec Anne Coppel, réalisé par Aude Lalande, revue Vacarme.

« Que se passe-t-il au juste sur le front des drogues ? Non pas la répétition figée d’une lutte entre États répressifs et associations antiprohibitionnistes, mais mille mouvements complexes, qu’une grille de lecture binaire ne permet pas de déchiffrer. Avancées et reculs, durcissements et concessions, expérimentations semi-clandestines et manifestations au grand jour : les enjeux politiques liés à l’usage de drogues ne se laissent pleinement saisir que si on en fait l’histoire avec précision. Anne Coppel est sociologue. C’est aussi une figure centrale du mouvement dit de « réduction des risques » qui depuis une vingtaine d’années creuse, sur la base de préoccupations sanitaires, des voies alternatives à la répression. Elle trace ici les lignes de cette histoire récente. »

Cliquer pour continuer la lecture

EGUZKILORE / Maria Luisa CESONI : « Les politiques en matière de consommation de drogues illicites à l’ère de la mondialisation »

Les drogues semblent représenter un cas précoce de mondialisation. Le cadre juridique global a engendré des effets économiques et logistiques. Les droits des consommateurs de drogues sont limités dans deux domaines fondamentaux : juridique et socio-économique. Le fait de pénaliser l’usage solitaire et volontaire par une personne majeure porte atteinte à plusieurs libertés fondamentales. Les politiques de réduction des risques, qui apparaissent après la diffusion du SIDA, viennent changer en partie cette situation.

Cliquer pour continuer la lecture

Politique des drogues : peut-on changer de politiques sans le dire ?

Revue Cosmopolitiques, « République cherche démocratie et plus si affinités »
Éditions de l’Aube, n°3

Ne plus faire la guerre aux drogués sans oser le dire, voilà des conditions bien part iculières pour le débat public ! C’est pourtant dans ce contexte qu’ont pu être redéfinis des acteurs, des substances, des pratiques, les façons de les catégoriser et les croyances des uns et des autres. La coexistence pacifiée ent reconsommateurs de drogue et non-consommateurs impose d’assumer ouvertement une politique portée par les groupes concernés, à l’encontre d’un discours républicain généraliste.

Cliquer pour continuer la lecture

Drogues : arrêtez d’arrêter les usagers.

TRIBUNE – LIBÉRATION

ANNE COPPEL
PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE RÉDUCTION DES RISQUES LIÉS À L’USAGE DE DROGUES (AFR).

Il y a d’autres priorités que d’interpeller les simples consommateurs de cannabis.

Chaque année depuis 1995, le nombre des usagers de drogues interpellés augmente tandis que le nombre des trafiquants diminue, et il s’agit à 80% d’affaires de cannabis (contre 60% en 1995). L’interpellation des usagers de cannabis, est-ce là la priorité des services répressifs ?

Cliquer pour continuer la lecture