Drogues et médicalisation – Entre expertise et demande sociale

Texte publié dans Multitudes, n°44, printemps 2011. « Le peuple méprisé est bientôt méprisable. Estimez-le, il s’élèvera ». Alain L’expertise collective de l’INSERM vient de rendre son verdict : la politique de Réduction des risques a obtenu des résultats incontestables, comme l’avait déjà prouvé l’évaluation nationale de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire). C’est ce […]

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Position de l’IHRA : Qu’est-ce que la réduction des risques et des méfaits ?

Cette courte déclaration de l’IHRA définie les principales caractéristiques de la réduction des méfaits. Elle est conçue afin d’être applicable à toutes les drogues psychoactives incluant également les médicaments prescrits, les drogues contrôlées l’alcool et le tabac. Les méthodes d’intervention en réduction des méfaits peuvent varier d’une substance à l’autre.

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Réduction des risques et prohibition : frères ennemis ou complices ?

Article Publié dans Asud Journal, n°40

À quoi sert la politique de réduction des risques (RdR) ? À protéger la santé de ceux qui consomment des drogues, tout en étant utile à leur entourage. Mais pour les partisans de la guerre à la drogue, tout ce qui peut aider les usagers de drogues est suspect : nous serions des défaitistes dans la guerre, des traîtres ou, pire encore, des prodrogues ! Inacceptable, donc !

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La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?

La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance

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De l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services

Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion   « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]

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“ Pour faire reculer la prohibition, dire la vérité sur les drogues ne suffit pas…”

La réduction des risques est un territoire peuplé d’incorrigibles bavards. Pour pouvoir en placer une, Anne Coppel s’est décidée à écrire un ouvrage de synthèse, Peut-on civiliser les drogues ? (éd. La découverte). Anne Coppel est pour Asud ce que certains camarades appelaient un compagnon de route. Elle est d’abord une amie qui a suivi, […]

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Chapitre 1 / ALLER À LA RENCONTRE DES USAGERS DE DROGUES : POUR QUOI FAIRE ?

À chaque apparition de nouvelles consommations de drogues, des chercheurs et des praticiens sont allés sur le terrain au-devant des usagers: morphine des années 1880, héroïne dans les ghettos américains de la fin des années cinquante, « grande épidémie » à la fin des années soixante, épidémie de sida à partir du milieu des années […]

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Chapitre 3 / LE BUS DES FEMMES

1990, le Bus des femmes est la première action communautaire en direction des femmes prostituées. Un autobus anglais stationne chaque soir aux portes de Paris. L’équipe a été constituée de femmes relais, appartenant au milieu dans un objectif de « prévention par les pairs ». Rapidement, un premier problème se pose. La situation dramatique des […]

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Les enjeux de la réduction des risques / Livret
 de connaissances MILDT

La politique de réduction des risques a profondément modifié notre conception du problème de la drogue, de la prévention, du soin et, globalement, de la lutte contre la drogue. Jusqu’à présent, la définition du soin était limitée à la sortie de la toxicomanie. La définition de la prévention se limitait quant à elle à ne pas prendre de drogue. On comprend désormais qu’il faut, par exemple, s’adresser à l’ensemble des jeunes. Un jeune sur deux, en effet, expérimente le cannabis. Il faut leur donner le moyen de ne pas devenir dépendants et ne plus se contenter du « Non à la drogue ».

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La réduction des risques en France ; à la recherche d’un consensus

Anne Coppel a écrit la postface de cet ouvrage issu d’un travail collectif au sein du groupement de recherche du CNRS Politiques, drogues, société, ainsi que d’un colloque réunissant des chercheurs français et étrangers.

Au moment où l’action publique inclut dans le champ de la drogue les psychotropes licites et illicites, l’alcool, le tabac et les médicaments, il est urgent de faire un bilan de ce que la recherche peut nous apprendre sur ces questions. L’ensemble conduit vers une évaluation de la politique française des drogues, toujours sous le régime de la loi de 1970 alors que les contextes, aussi bien national qu’international, ont profondément changé. Il montre la distance qui sépare les intentions du législateur de leur impact sur les pratiques et, surtout, les recompositions qui se sont opérées depuis le milieu des années 1995. L’ouvrage met à la portée de toute personne intéressée par ces sujets sensibles les résultats des travaux français les plus récents en ethnologie, sociologie, économie et droit, commentés par des chercheurs et des universitaires étrangers.

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Christian Sueur / Rapport de Recherche / Action – MDM : « Usages de drogues de synthèse (ecstasy, LSD, dance-pills, amphétamines, …). Réduction des risques en milieu festif techno »

« Usages de drogues de synthèse (ecstasy, LSD, dance-pills, amphétamines, …). Réduction des risques en milieu festif techno », sous la direction de C. Sueur, avec M. Bastianelli et coll., Rapport de Recherche/Action, Médecins du Monde – Direction Générale à la Santé / SP3, octobre 1999, 475 p.

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Les intervenants en toxicomanie, le sida et la réduction des risques

  “Vivre avec les drogues”, Communications n°166, Le Seuil, pp 75-108, 1996 Dans l’intervention auprès des toxicomanes, nous sommes à un tournant. Après trois années de débat, très centré sur les traitements de substitution, l’étau français se desserre. Notre pays reste, en matière de lutte contre la drogue, le plus répressif d’Europe (1) mais la […]

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Stratégies collectives et prévention de l’infection par le VIH chez les toxicomanes

en résumé :
En matière de toxicomanie, la politique de hié- rarchisation des risques, plaçant la prévention du sida comme objectif prioritaire, paraît aujourd’hui incontournable même si l’objectif de désin- toxication doit être poursuivi avec un élar- gissement de l’offre de soins. Plusieurs études indiquent que les toxicomanes modifient leurs comportements face à l’épidémie, qu’il s’agisse de l’usage de drogues ou de sexualité, principalement grâce aux groupes de pairs. Les stratégies collectives peuvent être regroupées en deux catégories : les actions portant sur les déter- minants ou les conditions dans lesquelles la drogue est utilisée (accès au matériel d’injection, prescription de produits de substitution) ; les actions collectives menées au sein des groupes de toxicomanes par des membres de ces groupes (système de relais et d’entraide sur le modèle des organisations homosexuelles). Pour ces deux catégories un certain nombre d’expériences, en France et à l’étranger, sont présentées. L’efficacité de la politique de réduction des risques reste à évaluer. Même si la plupart des expériences ont prouvé leur utilité dans le cadre de la prévention du sida, aucune d’entre elles ne peut prétendre à elle seule contrôler l’épidémie. De nombreux obstacles demeurent pour développer cette nouvelle conception de l’intervention auprès des toxicomanes.

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