Hommage à Béatrice STAMBUL (collectif)

Béatrice s’en est allée, et avec elle sa débordante énergie qui la caractérisait tant. Certain.e.s la connaissait comme présidente du Bus 31/32 ou d’Asud Mars Say Yeah, d’autres comme déléguée de Médecins du monde ou présidente de l’Association française pour la réduction des risques, d’autres encore comme vice-présidente du conseil de surveillance de l’AP-HM. Pour nous toutes et tous enfin, comme une amie.

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PRISE DE POSITION / Le Monde / Commission globale : « À l’aube du nouveau quinquennat, il est urgent que s’ouvre un débat national sur les politiques en matière de drogues »

Helen Clark, Ruth Dreifuss et Michel Kazatchkine, trois anciennes figures* de la politique et de la diplomatie internationales, toutes membres de la Commission globale de politique en matière de drogues, interpellent les dirigeants français pour leur demander de réformer leur approche de gestion des stupéfiants.

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SWAPS / La réduction des risques est-elle de gauche ou de droite ?

Réduction des risques (RdR) et réformisme en matière de drogues sont-ils à ranger dans l’escarcelle du « progressisme » sociétal de la gauche ou bien les fruits d’un humanisme libéral de droite porté par l’initiative courageuse de quelques femmes ? Trente années de zigzags institutionnels, coupés d’alternances ne rendent pas cette lecture facile, mais il est possible de commenter une chronologie politique dont les principaux faits d’armes sont connus.  

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Revue de littérature / Christian Sueur – ATHS : Évolution historique et place du concept de psychothérapie dans les thérapies psychédéliques.

« Nous allons, dans une revue de la littérature sur la médecine psychédélique, tenter de repérer les concepts intégrés dans la sémantique employée dans cette littérature, et l’évolution de la notion de psychothérapie, au cours de l’histoire. (…) »

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Extrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues

La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.

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« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)

« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.

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Préface / Livre – Alessandro Stella : « L’herbe du diable ou la chair des dieux ? »

Le peyotl, appelé « la chair des dieux » par les peuples indigènes mexicains, est une plante psychotrope emblématique, employée entre autres pour soigner et consommée durant les fêtes. Mais les colonisateurs européens et missionnaires chrétiens qui n’y virent qu’une plante « maléfique », la rebaptisèrent « herbe du diable » et prononcèrent son interdiction. Cependant, malgré l’interdit et la répression, le peyotl continua d’être consommé durant la période coloniale et jusqu’à nos jours.

Anne Coppel préface ce livre d’Alessandro Stella questionnant les usages de psychotropes et leur prohibition, la « guerre à la drogue » comme guerre aux « drogués », l’histoire d’une guerre « morale » contre les minorités racisées. 

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Act up / RAPPORT / ÉDITO / « Guerre aux usager.e.s de drogues : 50 ans de trop ! »

Actualiser et diffuser largement les informations sur l’accès aux outils de la RDR, voilà une très bonne initiative ! L’enquête menée par Act Up-Paris témoigne de la difficulté actuelle d’accès aux Stéribox® et autres outils de la réduction des risques (RDR) alors même que les taux de VIH et surtout de VHC sont loin d’être stabilisés. Comment comprendre ce recul de l’accès aux seringues en pharmacie ?

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Elliot IMBERT / « Stéribox® story »

Anne Coppel revient avec Elliot Imbert sur l’histoire du premier kit français d’injection à moindre risques.

« J’ai connu Elliot Imbert en 1989. Médecin généraliste au centre de santé municipal d’Ivry, il faisait alors la tournée des pharmaciens de sa ville en leur demandant de donner un message et un tampon d’alcool en délivrant des seringues. Il faisait partie de ceux qui ont spontanément fait de la réduction des risques avant même d’avoir les mots pour le dire. Une histoire exemplaire, celle du Stéribox® , commence. »

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Interview / Libération / Anne Coppel & Michel Kokoreff : « Prendre les usagers de drogue pour des fous ou des suicidaires est un contresens »

Dans leur ouvrage, les sociologues retracent l’histoire de l’héroïne et de ses consommateurs en France. De la culture pop des années 60 à aujourd’hui, ils soulignent l’inefficacité de la répression, rappellent l’hécatombe invisible qu’elle a provoquée et pointent la prééminence actuelle des drogues de la performance et des stimulants.

Près de 700 pages pour révéler une histoire cachée, celle de l’héroïne en France, qui a pourtant provoqué une hécatombe d’au moins 50 000 morts. Dans la Catastrophe invisible, histoire sociale de l’héroïne (Editions Amsterdam), un groupe de chercheurs, réuni autour des sociologues Anne Coppel, Michel Kokoreff et Michel Peraldi, fait le récit de quarante ans d’héroïne en France.

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La revue de l’infirmière : «​ Patients et soignants dans la prise en charge des addictions »

​Depuis les années 1980, la réduction des risques et des dommages est un enjeu de santé publique en ce qui concerne les addictions. Un nouveau regard a été posé sur les usagers de drogue, qui, patients comme les autres, sont acteurs de leur santé. L’alliance thérapeutique avec le soignant est alors essentielle.

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Revue Chimères : « Heureusement qu’il y a l’herbe ! » *

Christiane Rochefort ne fait pas partie du « peuple de l’herbe », et pourtant j’ai lu « Archaos » avec la certitude que nous vivions les mêmes temps déraisonnables. À l’époque, je dévorais Philipe K. Dick et la science-fiction américaine qui faisait écho aux planètes étranges que j’explorais, et je n’aurais pas pensé à lire Christiane Rochefort, même si je l’avais toujours considérée comme une sœur avec laquelle je partageais la même façon de vivre ma condition de femme (de jeune fille !) des années soixante.

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