Hommage à Béatrice STAMBUL (collectif)

Béatrice s’en est allée, et avec elle sa débordante énergie qui la caractérisait tant. Certain.e.s la connaissait comme présidente du Bus 31/32 ou d’Asud Mars Say Yeah, d’autres comme déléguée de Médecins du monde ou présidente de l’Association française pour la réduction des risques, d’autres encore comme vice-présidente du conseil de surveillance de l’AP-HM. Pour nous toutes et tous enfin, comme une amie.

Cliquer pour continuer la lecture

Assemblée des Nations Unies / Gustavo Petro propose un nouveau modèle économique, social et environnemental : Moins de cocaïne et de déforestation. Plus de paix, de biodiversité et de prospérité

Extrait : « Je demande d’ici, de mon Amérique latine blessée, la fin de la guerre irrationnelle contre la drogue. La réduction de la consommation de drogues ne nécessite pas de guerres, elle nécessite que nous construisions tous une société meilleure : une société plus solidaire, plus affectueuse, où l’intensité de la vie sauve des dépendances et des nouvelles formes d’esclavage. »

Cliquer pour continuer la lecture

TRIBUNE / Yann Bisiou sur les amendes « cannabis » : « Ce n’est pas l’automatisation de la sanction qui permet de mieux gérer un contentieux de masse »

En se focalisant sur la répression des usagers plutôt que sur le démantèlement des trafics, la politique menée par le ministre de l’intérieur, s’avère discriminatoire, inefficace, coûteuse et préoccupante pour la santé publique, analyse dans une tribune au « Monde » Yann Bisiou

Cliquer pour continuer la lecture

PRISE DE POSITION / Le Monde / Commission globale : « À l’aube du nouveau quinquennat, il est urgent que s’ouvre un débat national sur les politiques en matière de drogues »

Helen Clark, Ruth Dreifuss et Michel Kazatchkine, trois anciennes figures* de la politique et de la diplomatie internationales, toutes membres de la Commission globale de politique en matière de drogues, interpellent les dirigeants français pour leur demander de réformer leur approche de gestion des stupéfiants.

Cliquer pour continuer la lecture

LIVRE COLLECTIF / CONTRIBUTION : « Espaces genrés des drogues, Parcours dans l’intimité, la fête et la réduction des risques »

Les perceptions des drogues et des problèmes qui y sont associés sont biaisées en faveur d’une représentation androcentrée et cis-hétéronomée. Ces représentations sont partagées et parfois amplifiées par les politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, les pratiques ordinaires de la police ou encore les professionnel·le·s en charge de la prévention et de la réduction des risques. Traversant plusieurs contextes sociaux, une diversité de lieux et de villes, ce livre contribue à rendre visibles les pratiques, leurs significations ainsi que les luttes et rapports sociaux de pouvoir qui les accompagnent.

Cliquer pour continuer la lecture

Revue The Conversation / « Interpellations pour trafic et usages de drogue : comment se fabrique le “ délit de sale gueule ” », de Sarah Perrin

Le profilage policier fait régulièrement l’actualité en France et à l’international, notamment après le décès de George Floyd le 25 mai 2020 aux États-Unis suivi du mouvement Black Lives Matter. En 2021, l’État français a été attaqué et condamné pour faute lourde après « les contrôles d’identité au faciès de trois lycéens » effectués en 2017 par des policiers dans une gare parisienne. La même année, six ONG françaises et internationales ont saisi pour la première fois le Conseil d’État sur la question des contrôles au faciès.

Cliquer pour continuer la lecture

SWAPS / La réduction des risques est-elle de gauche ou de droite ?

Réduction des risques (RdR) et réformisme en matière de drogues sont-ils à ranger dans l’escarcelle du « progressisme » sociétal de la gauche ou bien les fruits d’un humanisme libéral de droite porté par l’initiative courageuse de quelques femmes ? Trente années de zigzags institutionnels, coupés d’alternances ne rendent pas cette lecture facile, mais il est possible de commenter une chronologie politique dont les principaux faits d’armes sont connus.  

Cliquer pour continuer la lecture

MUCEM – Exposition et Livre : « VIH/sida. L’épidémie n’est pas finie »

Ce livre articule une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits relatifs à la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a  l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est pas finie.

Cliquer pour continuer la lecture

« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)

« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.

Cliquer pour continuer la lecture

Covid-19 / démocratie en santé : « On a oublié ce qui a fait le succès de la réduction des risques et de la lutte contre le VIH / Sida »

Ce qui a fait le succès de la RDR et de la lutte contre le VIH/sida a été oublié. Et on le voit bien dans la gestion de l’actuelle pandémie au Covid-19.

Le gouvernement appelle à se responsabiliser mais cela ressemble plus à une injonction ou une leçon de morale en traitant la population comme des enfants indisciplinés ! Il invoque l’autorité médicale comme justification mais tout en restant autoritaire sur la gestion. On applique des sanctions sans jamais mettre à disposition tous les outils de prévention. Ce qui est exactement le contraire d’une responsabilisation individuelle et collective.

Cliquer pour continuer la lecture

TRIBUNE / L’Obs : « Donnons du cannabis médical à nos aînés qui en ont besoin pour passer la période de confinement »

Nous, associations d’usagers de cannabis à des fins thérapeutiques, médecins et travailleurs sociaux dans le champ des addictions, militants humanitaires, appelons solennellement le ministre de la Santé, Olivier Véran, le gouvernement d’Edouard Philippe et le président de la République Emmanuel Macron à rendre possible l’accès immédiat au cannabis à usage médical.

Cliquer pour continuer la lecture