Revue Chimères : « Heureusement qu’il y a l’herbe ! » *

Christiane Rochefort ne fait pas partie du « peuple de l’herbe », et pourtant j’ai lu « Archaos » avec la certitude que nous vivions les mêmes temps déraisonnables. À l’époque, je dévorais Philipe K. Dick et la science-fiction américaine qui faisait écho aux planètes étranges que j’explorais, et je n’aurais pas pensé à lire Christiane Rochefort, même si je l’avais toujours considérée comme une sœur avec laquelle je partageais la même façon de vivre ma condition de femme (de jeune fille !) des années soixante.