1 : DÉFINIR LA RDR OU RDRD

LE RÉFÉRENTIEL INTERNATIONAL DE LA RDR – RDRD :

DES RÉSULTATS VALIDÉS

La RDR est fondée sur des résultats validés d’interventions pratiques, faisables, sûres, peu coûteuses et adaptées à chaque contexte social, culturel, et économique.
Elles ont des effets très bénéfiques sur les individus et la santé de toutes et tous. C’est ce qui explique la pérennité et le développement des dispositifs, sauf quand les logiques répressives les endiguent.

JUSTICE SOCIALE ET SOUTIEN AUX COLLECTIFS D’USAGERS DE DROGUES

La RDR s’engage à combattre les discriminations, et veille à ce que personne ne soit exclu des services sanitaires et sociaux à cause de leur-s consommation-s, ou bien en fonction de leurs appartenances ou de la couleur de leur peau, de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur profession ou de leur désinsertion. Toutes celles et ceux qui le souhaitent, doivent avoir accès aux services répondant à leurs besoins sans avoir à se confronter à des barrières inutiles et à des réglementations pénibles et discriminatoires. La participation active des consommateurs et consommatrices de drogue à la conception, à la mise en œuvre et à l’évaluation des programmes et des politiques qui les concernent est un principe fondamental de la RDR

LE RESPECT DES DROITS DES USAGERS ET USAGÈRES DE DROGUES

La RDR est fondamentalement fondée sur le respect des droits de l’homme et l’amélioration de la santé publique. Les usagères et usagers de drogues ainsi que leur famille et les communautés auxquelles elles et ils appartiennent doivent être traités avec humanité, dans le respect de leur dignité.

La consommation de drogues ne doit pas aboutir à la perte de droits tels que le droit de vivre dans le meilleur état de santé possible, l’accès aux services, le respect de la vie privée, la protection contre la détention arbitraire, et la possibilité d’échapper aux traitements cruels, inhumains et dégradants.

LUTTER CONTRE LA STIGMATISATION

Professionnels ou militants associatifs engagés dans la RDR acceptent  les usagères et les usagers tels qu’ils sont. Ils vont à leur rencontre, là où ils sont. Ils évitent d’utiliser les termes stigmatisants comme « toxicomane » et doivent les accueillir toutes et tous, sans distinguer les «  bon-ne-s », des « mauvais-es ». La stigmatisation perpétue des stéréotypes nuisibles qui font obstacle à l’accès aux soins.

 LA RDR – RDRD VERSION FRANÇAISE :