Guide pour les élus locaux / FESU / Usage de drogues, services de 1ères lignes et politiques locales

Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (FESU), Programme Démocratie, Villes & Drogues, février 2008

Parmi les différents niveaux institutionnels, les villes sont en première ligne pour répondre au phénomène de la consommation des drogues. Les autorités locales ont la responsabilité de coordonner les actions des différents acteurs locaux impliqués dans le domaine des drogues : acteurs de la prévention, de la réduction des risques et du soin, services sociaux, associations d’auto-support et de santé communautaire,
forces de police, justice, associations de résidents, gérants de discothèques, organisateurs de soirées…
Afin d’échanger leurs pratiques concernant les réponses locales et intégrées en matière de drogues, des villes européennes, alliées à des réseaux européens de la société civile, ont créé le réseau Démocratie, Villes et Drogues (Democracy, Cities & Drugs – DC&D).

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Un projet humaniste pour aider les femmes toxicomanes

Lien Social | N° 857 | du 18 octobre 2007 | Numéro épuisé | Marianne Langlet Anne-Lise Dehée a été coordinatrice d’un groupe d’auto-support de consommatrices de drogue vivant dans les squats. Présidée par Anne Coppel et soutenue par la mission squat de Médecins du Monde, cette tentative montre l’intérêt d’une telle approche mais également les […]

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Cannabis : trente ans d’hypocrisie

Dossier Olivier Doubre Pour les trente ans de l’Appel du 18 joint, publié par « Libération » en 1976, les militants de la dépénalisation du cannabis ont rédigé un nouvel Appel, qui n’a pas recueilli les soutiens impressionnants de son prédécesseur. Retour sur trois décennies de (non-)débat sur l’usage de cannabis. Et confrontation de deux […]

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Une salle pour se shooter propre

par Olivier Doubre Politis   À Paris, des associations ont présenté un lieu où l’on peut se droguer à moindre risque. Une simple démonstration puisque de telles structures sont interdites en France, malgré leurs avantages en termes de santé publique. En plein Paris, le 19 mai, une « salle de shoot » a ouvert pendant […]

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La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?

La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance

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De l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services

Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion   « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]

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« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »

Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26   En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]

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Des usagers de drogue parlent aux usagers / post-face : Courrier toxique

Des lettres, le journal d’ASUD en a reçu dès sa création, venant de toutes les régions de France, parfois de plus loin encore, jusqu’aux prisons de Thaïlande ; je me souviens que Jean-René Dard qui a été un des présidents d’ASUD les avaient réunies dans un classeur ; il savait qu’elles étaient précieuses, qu’elles étaient le témoin de l’écho du journal, une sorte de thermomètre, la preuve écrite que le journal ne disait pas n’importe quoi, que les lecteurs s’y reconnaissent. Ces lettres me sont familières j’ai moi-même reçu des lettres comme ça, de prison ou d’ailleurs ; ce sont des voix que j’entends, parce que ces lettres là se lisent à voix haute.

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Politique des drogues : peut-on changer de politiques sans le dire ?

Revue Cosmopolitiques, « République cherche démocratie et plus si affinités »
Éditions de l’Aube, n°3

Ne plus faire la guerre aux drogués sans oser le dire, voilà des conditions bien part iculières pour le débat public ! C’est pourtant dans ce contexte qu’ont pu être redéfinis des acteurs, des substances, des pratiques, les façons de les catégoriser et les croyances des uns et des autres. La coexistence pacifiée ent reconsommateurs de drogue et non-consommateurs impose d’assumer ouvertement une politique portée par les groupes concernés, à l’encontre d’un discours républicain généraliste.

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Le Toxico, acteur de santé publique

FRANÇOIS DEVINAT Libération, Rubrique Vous   La huitième Conférence internationale pour la réduction des risques chez les toxicomanes qui se tient à Paris a confirmé le rôle majeur que peuvent jouer les groupes d’usagers de drogues dans l’espace sanitaire. Anglais, Allemands, Hollandais, Français, engagés dans le mouvement de self-help provoqué par l’épidémie de sida, ont […]

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Les groupes d’auto-support d’usagers de drogues

 Revue Toxibase Définition – Concepts et Historique des groupes d’auto-support Résumé « Cet article est constitué de deux parties. La première est une synthèse de l’histoire, du rôle et des fonctions des groupes d’auto-support sur le plan international (A. Toufik) ; la seconde (M. Jauffret), réalisée à partir d’un travail de recherche en cours, présente deux […]

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Les intervenants en toxicomanie, le sida et la réduction des risques

  “Vivre avec les drogues”, Communications n°166, Le Seuil, pp 75-108, 1996 Dans l’intervention auprès des toxicomanes, nous sommes à un tournant. Après trois années de débat, très centré sur les traitements de substitution, l’étau français se desserre. Notre pays reste, en matière de lutte contre la drogue, le plus répressif d’Europe (1) mais la […]

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Limiter la casse / Rapport d’activité 1993 / 1994

Les 4 et 5 juin 1994, « Limiter la Casse » organisait les Etats Généraux drogues et sida. Tel était l’objectif essentiel que s’était fixé notre collectif associatif. Cette idée fut lancée pour la première fois plus d’un an auparavant, exactement le 25 mars 1993.

Nous étions alors peu nombreux, avec le soutien de quelques associations, à refuser la résignation devant l’ampleur de l’épidémie à VIH chez les usagers de drogues. Par delà cette manifestation de visibilité, l’objectif essentiel était pour nous de promouvoir, développer et diversifier les outils de la réduction des risques liés à l’usage de drogues:

Un sentiment d’urgence nous animait.

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Drogues, Toxicomanie et Action humanitaire

Médecine Humanitaire, Lebas J.- Veber F. – Brücker G. (Dir.)

Chapitre 8, Bertrand LEBEAU, Anne COPPEL

Médecine-Sciences (Coll.), éd. Flammarion, 1994, pp. 55-58

À première vue, il peut sembler paradoxal de consacrer un chapitre d’un traité de médecine humanitaire à la réduction des risques en matière de drogues. Pourtant rien n’illustre mieux les rapports entre santé publique, droits de l’homme et devoir d’ingérence humanitaire que la réduction des risques. Partout ce nouveau paradigme de prévention et de soins aux usagers de drogues a été et reste un combat malgré l’accumulation, chaque jour plus convaincante, des résultats obtenus. Au centre de ce modèle: le concept de vulnérabilité (1). Ce sont les populations les plus vulnérables, usagers de drogues, prostitué( e )s, prisonniers, SDF, minorités ethniques qui sont devenues, partout dans le monde, les premières victimes des nouveaux fléaux sanitaires : virus des hépatites, VIH, tuberculose, etc. De ce point de vue, les usagers de drogues, et plus précisément ceux qui les consomment par voie injectable (2), sont dans une situation particulièrement critique : criminalisés, socialement marginalisés, ils ont été et continuent largement à être les sacrifiés de la prévention et du soin. Le lourd. tribut qu’ils paient au SIDA en témoigne tragiquement.

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