Médecine contre justice : le face-à-face instauré par la loi de 1970

Revue SWAPS, Analyse, n°60, 3e trimestre 2010 La loi de 1970 a institué un partenariat ambigu entre justice et santé, qui a oscillé au fil du temps entre recherche de consensus, malentendus et confiscation du débat au nom de la « guerre à la drogue ». Il s’agit aujourd’hui d’abandonner la recherche d’un illusoire consensus pour la […]

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La drogue, objet sociologique non identifié

à propos de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue La Revue Internationale des Livres et des Idées. La recherche sociologique sur les drogues reste en France un domaine en friche. L’ouvrage d’Henri Bergeron présente l’intérêt d’introduire aux recherches fondatrices menées ailleurs sur la question, particulièrement dans le monde anglophone. Mais peut-on comprendre ces recherches et […]

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Réduction des risques et prohibition : frères ennemis ou complices ?

Article Publié dans Asud Journal, n°40

À quoi sert la politique de réduction des risques (RdR) ? À protéger la santé de ceux qui consomment des drogues, tout en étant utile à leur entourage. Mais pour les partisans de la guerre à la drogue, tout ce qui peut aider les usagers de drogues est suspect : nous serions des défaitistes dans la guerre, des traîtres ou, pire encore, des prodrogues ! Inacceptable, donc !

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[Drogues : sept ans d’hiver]

Entretien avec Anne Coppel, réalisé par Aude Lalande, revue Vacarme.

« Que se passe-t-il au juste sur le front des drogues ? Non pas la répétition figée d’une lutte entre États répressifs et associations antiprohibitionnistes, mais mille mouvements complexes, qu’une grille de lecture binaire ne permet pas de déchiffrer. Avancées et reculs, durcissements et concessions, expérimentations semi-clandestines et manifestations au grand jour : les enjeux politiques liés à l’usage de drogues ne se laissent pleinement saisir que si on en fait l’histoire avec précision. Anne Coppel est sociologue. C’est aussi une figure centrale du mouvement dit de « réduction des risques » qui depuis une vingtaine d’années creuse, sur la base de préoccupations sanitaires, des voies alternatives à la répression. Elle trace ici les lignes de cette histoire récente. »

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La double face d’Olive, le psy des toxicos !

Article publié sur Asud Journal, n°49

Olievenstein s’est opposé bec et ongle à la réduction des risques et pourtant, « le psy des toxicos », « Olive » pour les intimes, a longtemps été le protecteur officiel des toxicomanes, s’élevant aussi bien contre la répression que contre « la médicalisation ». C’est d’ailleurs là où le bât blesse, où nous avons besoin de comprendre notre propre histoire. Des générations d’usagers se sont succédé à Marmottan, le centre de cure qu’il a créé, et nombreux ont été ceux qui ont vu en lui un allié, y compris dans la réduction des risques.

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« écrire pour exister » – 1990 : lettres au ministère

Article publié dans Vacarme 46, hiver 2009 Janvier 1990, des cahiers circulent rue Saint-Denis, de beaux cahiers cartonnés, grand format, 21 x 29,7. Ingrid, Fathia, Dany, Malika, Lydia, chacune chargée d’un cahier, recueillent des lettres écrites par les femmes sur « la prévention, les actions à entreprendre ou toutes autres suggestions les concernant ». Documents associés : des lettres

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Guide pour les élus locaux / FESU / Usage de drogues, services de 1ères lignes et politiques locales

Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (FESU), Programme Démocratie, Villes & Drogues, février 2008

Parmi les différents niveaux institutionnels, les villes sont en première ligne pour répondre au phénomène de la consommation des drogues. Les autorités locales ont la responsabilité de coordonner les actions des différents acteurs locaux impliqués dans le domaine des drogues : acteurs de la prévention, de la réduction des risques et du soin, services sociaux, associations d’auto-support et de santé communautaire,
forces de police, justice, associations de résidents, gérants de discothèques, organisateurs de soirées…
Afin d’échanger leurs pratiques concernant les réponses locales et intégrées en matière de drogues, des villes européennes, alliées à des réseaux européens de la société civile, ont créé le réseau Démocratie, Villes et Drogues (Democracy, Cities & Drugs – DC&D).

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L’échange de seringues en prison : leçons d’un examen complet des données et expériences internationales

Une publication du Réseau juridique canadien VIH/sida ©, adidas hambourg pas cher Deuxième édition 2006 Préparé par Rick Lines, Ralf Jürgens, Glenn Betteridge, ray ban aviator 3025 Heino Stöver, Dumitru Laticevschi, cheap air jordan Joachim Nelles L’injection de drogue, kyrie irving le VIH et le VHC sont épidémiques dans les prisons. La nécessité d’une réponse […]

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Drogues : la politique introuvable

Entretien avec Anne Coppel
Cosmopolitiques

Bien que la forte mobilisation des associations ait été à l’origine de la mise en œuvre de politiques publiques en matière de drogue, le débat public sur les drogues n’a encore jamais été ouvert. Les élus interviennent de façon pragmatique au cas par cas,alors que les partis de gauche et de droitese contentent de véhiculer la même horreur de la drogue.

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Une salle pour se shooter propre

par Olivier Doubre Politis   À Paris, des associations ont présenté un lieu où l’on peut se droguer à moindre risque. Une simple démonstration puisque de telles structures sont interdites en France, malgré leurs avantages en termes de santé publique. En plein Paris, le 19 mai, une « salle de shoot » a ouvert pendant […]

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La fée « méthadone »

Entretien Éric Favereau / Anne Coppel Chapitre du livre : « Nos années Sida – Vingt-cinq ans de guerres intimes ».

  Anne Coppel, c’est un visage et des mots. “La fée méthadone”, comme l’a baptisée joliment Arnaud Marty-Lavauzelle.

Elle fut décisive en 1992 pour secouer le milieu de la toxicomanie, totalement passif devant l’hécatombe que provoquait le VIH chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. La France était en retard, “meurtrièrement” en retard sur la question. La cause ? Un dogme implicite régnait : les toxicos, il faut qu’ils arrêtent de se droguer avant que l’on ne puisse les soigner. Alors faute de décrocher, ils mouraient. (…)   

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La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?

La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance

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