Préface / Livre : « Psychotropes, prévention et réduction des risques » de Imaine Sahed et Antony Chaufton (dir.)

« Psychotropes & Société », les travaux regroupés ici s’inscrivent dans une longue tradition et les publications sont nombreuses qui pourraient être regroupées sous ce titre. Mais si, dès les années 1970, la plupart des experts reconnaissent le lien étroit que nouent les usages de psychotropes et le contexte social de l’usage, l’ambition de comprendre pour agir est relativement récente.

Cliquer pour continuer la lecture

Salles de shoot : enfin du courage au Sénat

Par Caroline Coq-Chodorge Le Sénat a adopté les articles du projet de loi de santé qui légalisent les salles de consommation de drogue. Les politiques sont parvenus à dépasser de faux arguments moraux. Les arrière-pensées économiques ont pesé: c’est chez les toxicomanes que circule l’hépatite C, soignée à prix d’or. Le Sénat a connu quelques […]

Cliquer pour continuer la lecture

Study on the impact of the world drug problem on the enjoyment of human rights

United Nations, General Assembly, Human Rights Council Thirtieth session Agenda items 2 and 8 Annual report of the United Nations High Commissioner for Human Rights and reports of the Office of the High Commissioner and the Secretary-General Follow-up to and implementation of the Vienna Declaration and Programme of Action A/HRC/30/65 Distr.: General / Original: English […]

Cliquer pour continuer la lecture

Drogue et banlieues : une histoire encore méconnue ( France, années 1970 – 1980 )

Commentaire – par Didier Touzeau : « Pour avoir vécu cette période je crois qu’il ne faut pas sous estimer dans la « contamination » de la banlieue le contexte répressif de l’époque et l’illusion partagée (à gauche comme à droite) que la drogue serait éradiquée par l’interdiction. (…) Les banlieues furent des terrains privilégiés de l’épidémie […]

Cliquer pour continuer la lecture

Drug consumption rooms : an overview of provision and evidence

Last update: 04.06.2015 Introduction / site OEDT – EMCDDA Supervised drug consumption facilities, where illicit drugs can be used under the supervision of trained staff, have been operating in Europe for the last three decades. These facilities primarily aim to reduce the acute risks of disease transmission through unhygienic injecting, prevent drug-related overdose deaths and […]

Cliquer pour continuer la lecture

La drogue, objet sociologique non identifié

à propos de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue La Revue Internationale des Livres et des Idées. La recherche sociologique sur les drogues reste en France un domaine en friche. L’ouvrage d’Henri Bergeron présente l’intérêt d’introduire aux recherches fondatrices menées ailleurs sur la question, particulièrement dans le monde anglophone. Mais peut-on comprendre ces recherches et […]

Cliquer pour continuer la lecture

La santé des personnes sans chez soi

Plaidoyer et propositions pour un accompagnement des personnes à un rétablissement social et citoyen Rapport remis à Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé et des Sports Vincent Girard, Pascale Estecahandy, Pierre Chauvin Prologue : pourquoi les termes sans chez soi et rétablissement ? Le terme sans chez soi a fait débat lors de la […]

Cliquer pour continuer la lecture

Sevrage et salles d’injection : des outils complémentaires ?

Note de lecture

Swaps, n°51, 2e trimestre 2008, CRIPS Île de France et PACA

Dans un article récemment publié dans Addiction, des chercheurs canadiens montrent, en s’appuyant sur le nombre d’admissions en cure de sevrage, le caractère non incitatif de la salle de consommation de Vancouver. Anne Coppel livre pour Swaps son regard sur la pertinence et les insuffisances de cette recherche.

Cliquer pour continuer la lecture

Guide pour les élus locaux / FESU / Usage de drogues, services de 1ères lignes et politiques locales

Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (FESU), Programme Démocratie, Villes & Drogues, février 2008

Parmi les différents niveaux institutionnels, les villes sont en première ligne pour répondre au phénomène de la consommation des drogues. Les autorités locales ont la responsabilité de coordonner les actions des différents acteurs locaux impliqués dans le domaine des drogues : acteurs de la prévention, de la réduction des risques et du soin, services sociaux, associations d’auto-support et de santé communautaire,
forces de police, justice, associations de résidents, gérants de discothèques, organisateurs de soirées…
Afin d’échanger leurs pratiques concernant les réponses locales et intégrées en matière de drogues, des villes européennes, alliées à des réseaux européens de la société civile, ont créé le réseau Démocratie, Villes et Drogues (Democracy, Cities & Drugs – DC&D).

Cliquer pour continuer la lecture

Un projet humaniste pour aider les femmes toxicomanes

Lien Social | N° 857 | du 18 octobre 2007 | Numéro épuisé | Marianne Langlet Anne-Lise Dehée a été coordinatrice d’un groupe d’auto-support de consommatrices de drogue vivant dans les squats. Présidée par Anne Coppel et soutenue par la mission squat de Médecins du Monde, cette tentative montre l’intérêt d’une telle approche mais également les […]

Cliquer pour continuer la lecture

De l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services

Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion   « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]

Cliquer pour continuer la lecture

Good practice, good results. Maintenance treatment outcomes in France

Summary

In 2004, a public debate emerged on the misuse of, and trafficking in, prescribed drugs. Because of their positive outcomes, maintenance treatments were not officially questioned. A national evaluation showed that the decrease of 80% in fatal overdoses and of 67% in arrests for heroin use (1994-1999) were directly connected with treatment accessibility. This assessment resulted in a consensus among addiction and public health experts. These good results have not, however, been published by the mass media, and the general public still is unaware of them. Nor were the causes of these good results were not discussed among health professionals. They are not only due to the medications involved, but to good clinical practices. The first practitioners who started to prescribe maintenance treatment had followed extensive training, and were networking and building relationships of trust with their patients. Against the background of this public debate, a consensus conference on maintenance treatments organ- ized in 2004 recommended that the prescribing GPs should be better trained, and that they should be included in professional networks. Although these recommendations gave priority to the improvement of clinical practices, the authorities have decided to implement control measures over patients. These measures might make access to treatment more difficult, and they fail to sup- port the involvement of GPs and pharmacists. The effectiveness of substitution treatments could be affected.

Key Words: Maintenance treatment – Treatment accessibility – GPs training

Cliquer pour continuer la lecture

Introduction au témoignage d’Anna

Comme nombre de ces premiers pionniers, elle a sans doute quelques difficultés à se réclamer d’une « politique de santé publique » ; la politique n’est pas sa tasse de thé et son action ne se limite pas à la santé. Peu importe ; Anna se reconnaît comme militante de la réduction des risques parce qu’elle se reconnaît sur ce qui est l’essentiel pour elle ; mais il ne faut pas attendre d’elle qu’elle récite la doctrine. Elle se défie du « pourquoi ? » pour se consacrer, à une question : « comment faire ? »

Cliquer pour continuer la lecture

Article de Mouvements sur : Peut-on civiliser les drogues ?

Revue MOUVEMENTS, rubrique Livres, n°25, janvier-février 2003.

Jean-François Laé, à propos du livre : Peut-on civiliser les drogues ? De la guerre à la drogue à la réduction des risques.

Un toxicomane doit-il pouvoir protéger sa santé, a-t-il le droit de se soigner, même s’il est toxicomane ? Jusque vers 1995, cette question est restée totalement irrecevable. La figure du toxicomane qui se défonçait, s’attaquait à son corps et se détruisait lui-même, faisait écran à cette question de sant publique qui consiste à penser que, quelle que soit son usure ou sa folie, le corps doit pouvoir se soigner sans condition. Entamé, ébréché, incisé, démoli, même de sa propre faute, le corps en détresse doit pouvoir accéder à la santé publique, ou plus exactement, celle-ci doit accéder aux détresses les plus sévères, même jusque sous les plaintes de ceux « qui n’en valent pas la peine ».

Cliquer pour continuer la lecture