RDR / Protection de la santé : une priorité internationale

Prohibition et réduction des risques liés à l’usage : Article : Réduction des risques et prohibition, frères ennemis ou complices ? ASUD-Journal n°40, juin 2009   Extrait d’ouvrage : La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues, La prohibition des drogues, chapitre 6, 2005   La santé publique, une tradition […]

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Extrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues

La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.

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Covid-19 / démocratie en santé : « On a oublié ce qui a fait le succès de la réduction des risques et de la lutte contre le VIH / Sida »

Ce qui a fait le succès de la RDR et de la lutte contre le VIH/sida a été oublié. Et on le voit bien dans la gestion de l’actuelle pandémie au Covid-19.

Le gouvernement appelle à se responsabiliser mais cela ressemble plus à une injonction ou une leçon de morale en traitant la population comme des enfants indisciplinés ! Il invoque l’autorité médicale comme justification mais tout en restant autoritaire sur la gestion. On applique des sanctions sans jamais mettre à disposition tous les outils de prévention. Ce qui est exactement le contraire d’une responsabilisation individuelle et collective.

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Audition / FFA / « Pour la construction d’un consensus sur la définition de la RDRD : principes fondateurs, pratiques professionnelles et objectifs »

Plutôt que de « lutter contre » des produits et des comportements et de ne donner comme perspectives aux personnes ayant un problème avec ces conduites que la stigmatisation et l’abstinence, la réduction des risques et des dommages (RdRD) vise en priorité à prévenir et à diminuer les conséquences négatives, sanitaires et sociales, des conduites addictives, avec de biens meilleurs résultats tant pour la société que pour les individus.
Devant ces changements largement méconnus par l’opinion et sujets à des polémiques très éloignées des réalités dans le milieu politique, la Fédération Française d’Addictologie (FFA) a décidé d’organiser une Audition Publique sur la RdRD liés aux conduites addictives. Vous trouverez celle d’Anne Coppel mais aussi toutes celles regroupées dans le livret, ainsi que le document de synthèse des orientations et recommandations.

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La Commission des questions sociales de l’APCE appelle à une politique drogues axée sur la santé publique

En vue de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le problème mondial de la drogue, qui se tiendra à New York du 19 au 21 avril 2016, la Commission des questions sociales de l’APCE a approuvé ce matin la déclaration suivante : « La Commission des questions sociale, de la santé […]

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Drogues et médicalisation – Entre expertise et demande sociale

Texte publié dans Multitudes, n°44, printemps 2011. « Le peuple méprisé est bientôt méprisable. Estimez-le, il s’élèvera ». Alain L’expertise collective de l’INSERM vient de rendre son verdict : la politique de Réduction des risques a obtenu des résultats incontestables, comme l’avait déjà prouvé l’évaluation nationale de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire). C’est ce […]

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The institutional and historical context of introduction of opioid replacement therapy in France, and the situation of France in this field compared to other comparable countries

Summary

The main characteristics of opioid replacement therapy in France are: 1) the large number of patients, almost 100,000 ; 2) the use of high-dose buprenorphine ; 3) about eight out of ten patients are treated by GPs. The development of opioid replacement therapy is both very recent (1995, Marketing Authorisation) and very rapid. Although cases of misuse have been observed (injection, resale on the black market), a national evaluation showed that development of these treat- ments has been accompanied by an improvement of health and social integration (80 % reduction of fatal overdoses, reduction of syringe sharing, 67% reduction of arrests for heroin use between 1994 and 1999 – see INVS, 2001). These good results are due to a large access to care and Good Clinical Practice by a majority of practitioners. On the basis of follow- up studies, about two-thirds of patients obtain a benefit from these treatments. An improvement of current results would require adaptation of the management of poorly stabilized patients, with a broader access to care, including easier access to methadone. Erratic practices must be controlled by publi- shing good clinical practice guidelines, training of practitioners and improvement of the quality of the relationship with patients.

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« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »

Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26   En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]

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Introduction au témoignage d’Anna

Comme nombre de ces premiers pionniers, elle a sans doute quelques difficultés à se réclamer d’une « politique de santé publique » ; la politique n’est pas sa tasse de thé et son action ne se limite pas à la santé. Peu importe ; Anna se reconnaît comme militante de la réduction des risques parce qu’elle se reconnaît sur ce qui est l’essentiel pour elle ; mais il ne faut pas attendre d’elle qu’elle récite la doctrine. Elle se défie du « pourquoi ? » pour se consacrer, à une question : « comment faire ? »

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Les enjeux de la réduction des risques / Livret
 de connaissances MILDT

La politique de réduction des risques a profondément modifié notre conception du problème de la drogue, de la prévention, du soin et, globalement, de la lutte contre la drogue. Jusqu’à présent, la définition du soin était limitée à la sortie de la toxicomanie. La définition de la prévention se limitait quant à elle à ne pas prendre de drogue. On comprend désormais qu’il faut, par exemple, s’adresser à l’ensemble des jeunes. Un jeune sur deux, en effet, expérimente le cannabis. Il faut leur donner le moyen de ne pas devenir dépendants et ne plus se contenter du « Non à la drogue ».

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