La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?

La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance

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De l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services

Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion   « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]

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Le panel citoyen « Mieux vivre à Stalingrad », L’expérience menée à Paris

« DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ET RÉDUCTION DES RISQUES » COMMENT ASSOCIER LA POPULATION LOCALE À LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES D’UN QUARTIER ? 56e RENCONTRE DU CRIPS ÎLE-DE-FRANCE – 14 OCTOBRE 2004 LETTRE D’INFORMATION – N°73   DOUBLE INTERVENTION : BERNARD JOMIER ET ANNE COPPEL   BERNARD JOMIER, ADJOINT AU MAIRE, CHARGÉ DE LA SANTÉ, MAIRIE DU […]

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« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »

Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26   En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]

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drogues : risquer une question / Michel Foucault 1984-2004

Vacarme 29 / Automne

par Anne Coppel & Olivier Doubre

Toutes les interprétations de Foucault ne se valent pas : c’est affaire, non de vérité, mais de fécondité et de stratégie. Ainsi dans le débat sur la réduction des risques en matière de toxicomanie : la dénonciation de la médecine comme contrôle social, invoquée contre ceux-là mêmes qui se confrontent aux drogues, vient pétrifier le débat qu’elle fait mine d’ouvrir. Une autre lecture est cependant possible : celle d’un philosophe qui prenait, entre tous, le risque au sérieux, et pour qui le sens d’un dispositif social n’est jamais joué a priori.

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Des usagers de drogue parlent aux usagers / post-face : Courrier toxique

Des lettres, le journal d’ASUD en a reçu dès sa création, venant de toutes les régions de France, parfois de plus loin encore, jusqu’aux prisons de Thaïlande ; je me souviens que Jean-René Dard qui a été un des présidents d’ASUD les avaient réunies dans un classeur ; il savait qu’elles étaient précieuses, qu’elles étaient le témoin de l’écho du journal, une sorte de thermomètre, la preuve écrite que le journal ne disait pas n’importe quoi, que les lecteurs s’y reconnaissent. Ces lettres me sont familières j’ai moi-même reçu des lettres comme ça, de prison ou d’ailleurs ; ce sont des voix que j’entends, parce que ces lettres là se lisent à voix haute.

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Global overview of injecting drug use and HIV infection among injecting drug users

Aceijas Carmen ; Stimson Gerry V ; Hickman Matthew ; Rhodes Tim; on behalf of the United Nations Reference Group on HIV/AIDS Prevention and Care among IDU in Developing and Transitional Countries AIDS: 19 November 2004 – Volume 18 – Issue 17 – pp 2295-2303 Epidemiology & Social   Abstract Objective: To provide global estimates […]

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Introduction au témoignage d’Anna

Comme nombre de ces premiers pionniers, elle a sans doute quelques difficultés à se réclamer d’une « politique de santé publique » ; la politique n’est pas sa tasse de thé et son action ne se limite pas à la santé. Peu importe ; Anna se reconnaît comme militante de la réduction des risques parce qu’elle se reconnaît sur ce qui est l’essentiel pour elle ; mais il ne faut pas attendre d’elle qu’elle récite la doctrine. Elle se défie du « pourquoi ? » pour se consacrer, à une question : « comment faire ? »

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Enquête AFR « Réseau RDR français » – Projet européen « REZOLAT »

Les enjeux de l’institutionnalisation du dispositif nationale RDR  Durée de l’enquête : Novembre 2003 – janvier 2004 Base : Listing de la DATIS Pour des raisons liées à l’histoire de l’AFR et au projet REZOLAT, cette enquête a été effectuée en deux temps par deux équipes totalement différentes : L’élaboration du questionnaire et sa passation […]

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Drogue : la loi pour réduire les risques

MATTHIEU ECOIFFIER, LIBERATION Pratiquée avec succès depuis vingt ans, la distribution de seringues consacrée au Sénat.   C’est la fin d’une aberration française. Mercredi dans la nuit, le Sénat a adopté un amendement qui donne enfin un cadre légal à la «réduction des risques» liés à l’usage de drogues. Depuis plus de vingt ans, cette […]

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Note sur l’éducation à la santé et priorités de prévention ; objectifs à long terme /objectifs à court terme

THS, La Revue des Addictions volume V, n°20   Ces dernières années, la MILDT s’est attachée à mettre en place une politique de prévention cohérente et coordonnée. Cette politique était fondée sur un diagnostic des actions menées antérieurement, qui, “ malgré les engagements successifs, malgré les moyens mobilisés, malgré enfin la qualité de nombreuses actions […]

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Avis au consommateur – Portrait de Jean-Marc Priez

Article d’Arnaud AUBRON PORTRAIT dans LIBÉRATION « Les drogues, disait le gourou du LSD, Timothy Leary, fort disert en la matière, sont des substances qui provoquent des comportements irrationnels et délirants chez ceux qui n’en prennent jamais. » De là à penser que ceux qui en prennent sont les mieux placés pour en parler, il […]

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“ Pour faire reculer la prohibition, dire la vérité sur les drogues ne suffit pas…”

La réduction des risques est un territoire peuplé d’incorrigibles bavards. Pour pouvoir en placer une, Anne Coppel s’est décidée à écrire un ouvrage de synthèse, Peut-on civiliser les drogues ? (éd. La découverte). Anne Coppel est pour Asud ce que certains camarades appelaient un compagnon de route. Elle est d’abord une amie qui a suivi, […]

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Politique des drogues : peut-on changer de politiques sans le dire ?

Revue Cosmopolitiques, « République cherche démocratie et plus si affinités »
Éditions de l’Aube, n°3

Ne plus faire la guerre aux drogués sans oser le dire, voilà des conditions bien part iculières pour le débat public ! C’est pourtant dans ce contexte qu’ont pu être redéfinis des acteurs, des substances, des pratiques, les façons de les catégoriser et les croyances des uns et des autres. La coexistence pacifiée ent reconsommateurs de drogue et non-consommateurs impose d’assumer ouvertement une politique portée par les groupes concernés, à l’encontre d’un discours républicain généraliste.

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Article de Mouvements sur : Peut-on civiliser les drogues ?

Revue MOUVEMENTS, rubrique Livres, n°25, janvier-février 2003.

Jean-François Laé, à propos du livre : Peut-on civiliser les drogues ? De la guerre à la drogue à la réduction des risques.

Un toxicomane doit-il pouvoir protéger sa santé, a-t-il le droit de se soigner, même s’il est toxicomane ? Jusque vers 1995, cette question est restée totalement irrecevable. La figure du toxicomane qui se défonçait, s’attaquait à son corps et se détruisait lui-même, faisait écran à cette question de sant publique qui consiste à penser que, quelle que soit son usure ou sa folie, le corps doit pouvoir se soigner sans condition. Entamé, ébréché, incisé, démoli, même de sa propre faute, le corps en détresse doit pouvoir accéder à la santé publique, ou plus exactement, celle-ci doit accéder aux détresses les plus sévères, même jusque sous les plaintes de ceux « qui n’en valent pas la peine ».

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