Chapitre 25 / DES RÉSULTATS REMARQUABLES

Les traitements de substitution ont joué un rôle déterminant dans l’amélioration des résultats globaux de la politique des drogues à partir de 1994. Ces résultats sont d’autant plus étonnants que la buprénorphine n’est pas le meilleur médicament pour une prescription large. Il y a bien des détournements sur le marché noir, des injections et des […]

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CONCLUSION / Peut-on civiliser les drogues ?

DrJekill ou M. Hyde ? De tout temps, dans toutes les sociétés, les hommes ont consommé des drogues… Telle est l’introduction de l’enquête à laquelle Louis Lewin a consacré sa vie lorsqu’il publie en 1924 Phantastica : quelles sont donc ces substances auxquelles « dès qu’apparaissent les hommes dans le lointain de l’histoire » ils […]

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Chapitre 21 / CHANGEMENT DE PAYSAGE

1994 est l’année du basculement Les conférences nationales et internationales se multiplient, des associations d’usagers se créent, un kit avec seringue, le Stéribox, est vendu en pharmacie. Des programmes méthadone, des actions communautaires, des programmes d’échange de seringues s’ouvrent un peu partout. Une salle d’injection est expérimentée. L’innovation se diffuse grâce au soutien d’associations nationales, […]

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Chapitre 24 / L’IRRÉSISTIBLE ASCENSION DU SUBUTEX

En 1994, la prescription en médecine de ville est toujours illégale mais les médecins se forment, apprennent à comprendre l’usage de drogues dans un dialogue avec leurs patients et acquièrent les connaissances scientifiques nécessaires au traitement. En mars 1995, le ministère annonce la mise sur le marché de deux médicaments, la Méthadone et le Subutex. […]

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Les politiques de lutte contre la drogue : le tournant de la réduction des risques liés à l’usage de drogues

Publié dans Les Cahiers de l’Actif, n°310-311, mars-avril 2002   Échanges de seringues, méthadone, boutiques où les usagers de drogues sont accueillis avec sandwich, douches et infirmières soignant plaies et abcès ou encore testing dans les raves et free-parties pour identifier la présence de l’ecstasy, finalement, la France s’est mise à l’heure européenne. Et pourquoi […]

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De la prévention aux soins, une nouvelle approche de l’usage de drogues

Peddro, Unesco – Union Européenne – Onu Sida décembre 2001, pp. 76-78 L’épidémie de sida modifie peu à peu l’image du «toxicomane». Face au danger de la propagation du virus, après quelques hésitations, il a été fait appel à sa responsabilité plutôt qu’à des mesures coercitives. La prévention repose ainsi sur un pacte de solidarité […]

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Preliminary Observations In Substitution Treatment of Opioid Dependence

The International Center 
for Advencement of Addiction Treatment website

Summary

Considerable evidence indicates a gratifying reduction in the use of heroin in France, and major associated benefits to the general community. This improvement clearly seems related to the massive expansion of opiate-agonist based treatment; the fact that such expansion was possible (development within 4-5 years of the ability to accommodate some 80,000 users!) is itself an encouraging message to other countries (including the United States) seeking to control opiate addiction and its medical and social consequences. The overwhelming reliance on prescribing by generalist, community-based physicians (rather than specialized « programs ») seems to have been a sine qua non of the favorable French experience in recent years. And finally, disparate rules and regulations governing the use of the specific medications to treat heroin addiction preclude reliance on evidence-based medicine to guide the medical profession in its treatment of this illness.

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La réduction des risques en France ; à la recherche d’un consensus

Anne Coppel a écrit la postface de cet ouvrage issu d’un travail collectif au sein du groupement de recherche du CNRS Politiques, drogues, société, ainsi que d’un colloque réunissant des chercheurs français et étrangers.

Au moment où l’action publique inclut dans le champ de la drogue les psychotropes licites et illicites, l’alcool, le tabac et les médicaments, il est urgent de faire un bilan de ce que la recherche peut nous apprendre sur ces questions. L’ensemble conduit vers une évaluation de la politique française des drogues, toujours sous le régime de la loi de 1970 alors que les contextes, aussi bien national qu’international, ont profondément changé. Il montre la distance qui sépare les intentions du législateur de leur impact sur les pratiques et, surtout, les recompositions qui se sont opérées depuis le milieu des années 1995. L’ouvrage met à la portée de toute personne intéressée par ces sujets sensibles les résultats des travaux français les plus récents en ethnologie, sociologie, économie et droit, commentés par des chercheurs et des universitaires étrangers.

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La prescription des psychotropes n’est pas une science exacte

Asud Journal, n°17 Tribune à Anne Coppel, sociologue et soignante dans deux centres Méthadone à Paris et présidente de l’Association française de réduction des risques (AFR). Son analyse progressiste en matière de substitution et RDR bouscule quelques idées reçues tant du point de vue des prescripteurs que des usagers.   Il y a maintenant dix […]

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Santé publique, réduction des risques et politique européenne des drogues

Toxicomanie à l’aube du 3ème millénaire, une approche globale, THS 4 France Europe Éditions Livres, 1999, pp. 27-34. L’Europe présente-t-elle des caractéristiques qui lui sont propres et qui permettraient d’envisager la construction d’une politique commune ? La particularité des politiques de drogues est qu’il s’agit de politiques inscrites dans un cadre international. Les conventions internationales […]

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Drogues : arrêtez d’arrêter les usagers.

TRIBUNE – LIBÉRATION

ANNE COPPEL
PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE RÉDUCTION DES RISQUES LIÉS À L’USAGE DE DROGUES (AFR).

Il y a d’autres priorités que d’interpeller les simples consommateurs de cannabis.

Chaque année depuis 1995, le nombre des usagers de drogues interpellés augmente tandis que le nombre des trafiquants diminue, et il s’agit à 80% d’affaires de cannabis (contre 60% en 1995). L’interpellation des usagers de cannabis, est-ce là la priorité des services répressifs ?

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