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Clarisse et Jean, « ravaudeurs de toxicos »

SANS qu’ils l’aient jamais cherché, la toxicomanie est venue à eux, depuis la rue. Avec la douleur de leurs patients, douleurs du corps et de la tête mêlées, les docteurs Clarisse Boisseau et Jean Carpentier ont dû tâtonner, inventer dans l’isolement de leur cabinet de généralistes. Certains de leurs confrères, si peu confraternels, les appellent […]

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« Qui ne dit mot consent »

   Les docteurs Clarisse BOISSEAU et Jean CARPENTIER, médecins généralistes, sont interdits d’exercer pour un mois, sur plainte (…) Médecins – généralistes, spécialistes et hospitaliers, nous considérons que les usagers de drogue sont des patients comme les autres et que la souffrance physique, psychique et sociale dans laquelle ils se trouvent, nous oblige à intervenir aussi bien dans l’urgence que dans la continuité des soins. Nous dénonçons l’hypocrisie d’un jugement qui sanctionne deux médecins qui ont agi en toute conscience. Des dizaines de médecins, en toute conscience aussi, les ont désormais rejoints.

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Une alternative à la guerre à la drogue : les politiques de réduction des risques

Intervention pour l’A.F.N.U. publiée dans « L’ONU et la drogue » Mario BETTATI, Ed. A. Pedone Association Française pour les Nations Unies, 39-44, 1995   Le bilan de la guerre à la drogue, stratégie internationale dans laquelle les Nations Unies se sont engagées depuis le début des années soixante, est lourd. La guerre – et […]

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Toxicomanie : la fin des libertaires

Tribunes / Libération Serge HEFEZ*, Face à la toxicomanie, le «système de soins français » s’est construit sur une série de ruptures (rupture avec le social, rupture avec le médical, rupture avec le judiciaire) qui sont aujourd’hui lourdes de conséquences. Les années 70 ont été marquées par une formidable effervescence de groupes, mouvements, comités d’action […]

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Gérer la toxicomanie

Florence Folléa Une conférence inter-universitaire sur la prise en charge des héroïnomanes a confirmé l’intérêt des produits de substitution Les tenants de l’abstinence à tout prix ont cette fois, semble-t-il, définitivement perdu la partie. Le pragmatisme a eu finalement raison du conflit idéologique qui, depuis des années, opposait, parmi les spécialistes de la prise en […]

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Drogues, Toxicomanie et Action humanitaire

Médecine Humanitaire, Lebas J.- Veber F. – Brücker G. (Dir.)

Chapitre 8, Bertrand LEBEAU, Anne COPPEL

Médecine-Sciences (Coll.), éd. Flammarion, 1994, pp. 55-58

À première vue, il peut sembler paradoxal de consacrer un chapitre d’un traité de médecine humanitaire à la réduction des risques en matière de drogues. Pourtant rien n’illustre mieux les rapports entre santé publique, droits de l’homme et devoir d’ingérence humanitaire que la réduction des risques. Partout ce nouveau paradigme de prévention et de soins aux usagers de drogues a été et reste un combat malgré l’accumulation, chaque jour plus convaincante, des résultats obtenus. Au centre de ce modèle: le concept de vulnérabilité (1). Ce sont les populations les plus vulnérables, usagers de drogues, prostitué( e )s, prisonniers, SDF, minorités ethniques qui sont devenues, partout dans le monde, les premières victimes des nouveaux fléaux sanitaires : virus des hépatites, VIH, tuberculose, etc. De ce point de vue, les usagers de drogues, et plus précisément ceux qui les consomment par voie injectable (2), sont dans une situation particulièrement critique : criminalisés, socialement marginalisés, ils ont été et continuent largement à être les sacrifiés de la prévention et du soin. Le lourd. tribut qu’ils paient au SIDA en témoigne tragiquement.

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Exemple du débat français

Cahiers médico-sociaux n°38, 1994, pp. 143-152 Résumé L’auteur nous montre a travers l’analyse de la situation française tant du point de vue historique qu’actuel comment la politique de réduction des risques peut s’avérer extrêmement difficile à mettre en œuvre. En France domine une représentation des toxicomanes où alternent délinquance et modèle psychanalytique ne laissant pas […]

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Peut-on soigner les toxicomanes ? Les enseignements de l’histoire

Toxicomanie, Hépatite, Sida Jean Marie Guffens (sous la direction de) Éd. Les Empêcheurs de tourner en rond, 1994, pp. 43-48. CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE SOMMAIRE DU THS n°1   Des années 1880 où les médecins diagnostiquent une nouvelle maladie, «morphinisme» puis « morphinomanie » au début du XXe siècle, différents traitements sont expérimentés, tout […]

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Droit de réponse – docteur Francis Curtet / Le retard français

Le retard français. L’article mis en cause est le compte rendu de l’étude de la sociologue Anne Coppel, parue aux éditions du Seuil. Ce travail tentait d’expliquer, pour la première fois, l’incroyable retard dans la prise de conscience collective de la diffusion du VIH chez les toxicomanes français et l’absence de mesures prises pour l’enrayer. Francis Curtet et la plupart des intervenants en toxicomanie y sont pris à partie pour leur incapacité à voir que devant le sida il y avait autre chose à faire que «de s’inscrire dans la dimension de la parole». En 1992, avec la complicité des spécialistes en toxicomanie, il y avait en France moins de 10 places de méthadone, mais plus de 50 000 toxicomanes séropositifs et plus de 10 000 toxicomanes, morts du sida.

Francis Curtet répond en estimant que «le réseau français a été efficace». Et s’appuie pour cela en comparant le désastre sanitaire français à celui de l’Italie ou de l’Espagne, les professionnels de ces pays ayant été encore plus réservés que les Français. On le lui concède volontiers : il y a eu pire. Tant mieux pour lui. Tant pis pour la vie des toxicomanes français, contaminés par le virus du sida cinq fois plus que les Britanniques, et dix fois plus que les Allemands. (E.F.)

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Tract de Limiter la casse

Présentation du collectif inter-associatif dans le livre : Peut-on civiliser les drogues ? (annexes) POUR VOIR LE TRACT CLIQUEZ ICI TEXTE : Des toxicomanes meurent chaque jour du sida, d’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdose. Ces morts peuvent être évitées. C’est ce qu’on appelle « la réduction des risques ». Limiter la […]

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Prévention du sida auprès des toxicomanes : l’heure des bilans.

De retour de Berlin La prévention est-elle efficace ? Concernant les toxicomanes, les travaux présentés lors de la XIème Conférence Internationale ne permettent plus d’en douter : les toxicomanes ont majoritairement changé de comportement et ce changement est suffisant pour infléchir l’évolution de l’épidémie. Nombre de villes enregistrent aujourd’hui une stabilisation voire un recul de […]

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Drogue et sociabilités quotidiennes dans les quartiers

Extrait d’ouvrage La Planète des drogues, Organisations criminelles, guerres et blanchiment, sous la dir. Labrousse A., Wallon A., Seuil, 1993, pp. 23-30 S’il existe quelques indicateurs – si discutables soient-ils – du marché de la drogue en termes macro-économiques, la micro-économie de la drogue reste, en grande part, une terre inconnue. C’est que la recherche […]

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Entre guerre à la drogue et légalisation : la réduction des risques

  Anne Coppel, Tribunes / Libération Co-signataires : Bertrand Lebeau (Médecins du Monde), François-Xavier Colle (psychologue, spécialiste en toxicomanie), Patrick Aeberhard (Médecins du Monde) Jean Carpentier (Président du Réseau des Professionnels d’Ile de France pour les Soins aux Usagers de Drogue Texte repris dans « Face à la drogue : quelle politique ? » Chantal […]

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