Visioconférence / Journées “ Drogues, Genres, Villes ” : « Les oubliées de la Réduction des Risques »

Les politiques urbaines de la drogue, qu’elles soient répressives ou sanitaires, ont été analysées sous bien des prismes mais rarement sous celui du genre.

On sait que les femmes sont sous représentées dans les institutions sanitaires et répressives liées aux drogues. On a souvent tendance à penser les femmes absentes des mondes de la drogue ou leur rôle mineur ; les consommations féminines les mieux connues sont celles des travailleuses du sexe, des mères et des femmes enceintes.

Or, les politiques urbaines de la drogue sont localisées dans l’espace urbain et contribuent à le produire et ainsi à façonner les vécus et les conditions de vie – souvent, les politiques urbaines renforcent les inégalités de genre.

Comment les différentes politiques urbaines de la drogue, en France et à l’étranger, malgré l’implicite neutralité de leurs dispositifs en termes de genre, (re)-produisent-elles des catégories de genre et co-construisent des différenciations féminin/masculin ?

Le double évènement, fait d’échanges universitaires et d’éducation populaire, veut ouvrir une réflexion collective et critique sur les politiques urbaines des drogues.

Dans le cadre des Journées « Drogues, Genres, Villes » organisées à Bordeaux (Laboratoires PASSAGES et Centre Emile Durkheim, Projets DRUSEC et GONACI), un premier évènement, le 22 octobre 2020, « Sex, Drugs and the City » (le sexe, la drogue et la ville) s’est intéressé au rôle que joue la consommation de drogue dans nos sexualités et à la géographie urbaine qu’il façonne.

Ci-dessous, les vidéos de la deuxième journée « Les genres des politiques urbaines de la drogue » en visioconférence, dont l’intervention d’Anne Coppel, le 21 janvier 2020. Un troisième évènement international a eu lieu le 17 mai 2021 « Drugs in Party Spaces & Gender » en ligne et en anglais.